Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dimanche, neuf heures du matin dans une ville du Midwest. Bank Arbaugh et Mack Steiner achèvent leur ronde de nuit lorsque tombe le message radio : une...
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Dimanche, neuf heures du matin dans une ville du Midwest. Bank Arbaugh et Mack Steiner achèvent leur ronde de nuit lorsque tombe le message radio : une enfant de douze ans a disparu. Elle était partie faire un tour à bicyclette et, quelques minutes plus tard, la mère a retrouvé la bécane, mais pas sa fille. Des témoins ont vu passer un véhicule avec deux Noirs à l'avant. Ils roulaient derrière la petite quand elle a tourné au coin de la rue.
Les deux policiers échangent un regard. Ils pensent à une autre fillette, disparue sept ans plus tôt. La fille de Bank. Une vieille histoire, qui est le cœur de leur histoire à eux. Le cœur, c'est bien le mot. Une autre petite fille qui implore leur aide, d'une voix qui doit parler encore mieux à Bank qu'à Mack.
Les Quatre coins de la nuit met en scène deux personnages particulièrement marquants, unis par une amitié ambiguë, complexe et
contradictoire. Rarement un roman noir aura été aussi peu manichéen. Rarement, de lieux aussi ordinaires, un auteur aura fait surgir de tels personnages, une telle atmosphère. Cette puissance d'évocation est la marque d'un écrivain dont le talent a été salué, entre autres, par James Crumley.