On débute avec Ana. Ce n'est pas très gai, les jours heureux ou meilleurs de la jeunesse et de tous ses possibles semblent avoir filé et ne plus laisser qu'amertume, regrets et impression que les années ont passé trop vite. Et alors qu'elle décide de ne plus exercer son métier, voilà qu'une opportunité se présente. Ahhh si seulement cela pouvait n'avoir aucun lien avec cette Russie qu'elle ne peut souffrir à cause de sa mère ? Plus slave qu'Ana, c'est compliqué à trouver. Pour moi qui possède un tempérament du Sud (avec des accents limite sicilien ), c'est un peu difficile. Heureusement
que du côté de mon mari, il y a quelques Slaves. Je prends donc patience avec ce personnage qui va au-devant de pas mal de surprises et de découvertes.
Sophia, bien que deux fois plus âgée, m'est presque plus sympathique. Il faut dire qu'elle sait les raconter les histoires (Violette aussi d'ailleurs et elle ne manque pas de culture, ni de suite dans les idées). J'ai plongé tout de suite avec elle en 1903.
C'est là que j'ai fais la connaissance de Tatiana. Jeune fille belle, mais qui n'en possède pas moins une tête aussi pleine que bien faite et au caractère peu docile. Elle me plaît bien. La vie ne sera pas toujours un long fleuve tranquille pour elle non plus.
Les liens entre les personnages nous apparaissent progressivement. On les devine néanmoins un peu avant. C'est un peu dommage, mais cela n'enlève rien à la beauté slave de cette intrigue.
Globalement, ce roman se lit avec facilité, reste fort bien documenté et est écrit avec goût.
Les atmosphères et les décors sont admirablement bien décrits, mais sans susciter l'ennui. On y est dans ces tableaux aux côtés des protagonistes, nous sommes aux premières loges. Il n'y à plus qu'à suivre le courant qui va nous porter un peu au-delà de nos attentes.
À découvrir sans être le roman de l'année, il vaut le détour, donc ne passer pas votre chemin si vous le croiser.
L'âme russe ne meurt jamais
On débute avec Ana. Ce n'est pas très gai, les jours heureux ou meilleurs de la jeunesse et de tous ses possibles semblent avoir filé et ne plus laisser qu'amertume, regrets et impression que les années ont passé trop vite. Et alors qu'elle décide de ne plus exercer son métier, voilà qu'une opportunité se présente. Ahhh si seulement cela pouvait n'avoir aucun lien avec cette Russie qu'elle ne peut souffrir à cause de sa mère ? Plus slave qu'Ana, c'est compliqué à trouver. Pour moi qui possède un tempérament du Sud (avec des accents limite sicilien ), c'est un peu difficile. Heureusement que du côté de mon mari, il y a quelques Slaves. Je prends donc patience avec ce personnage qui va au-devant de pas mal de surprises et de découvertes.
Sophia, bien que deux fois plus âgée, m'est presque plus sympathique. Il faut dire qu'elle sait les raconter les histoires (Violette aussi d'ailleurs et elle ne manque pas de culture, ni de suite dans les idées). J'ai plongé tout de suite avec elle en 1903.
C'est là que j'ai fais la connaissance de Tatiana. Jeune fille belle, mais qui n'en possède pas moins une tête aussi pleine que bien faite et au caractère peu docile. Elle me plaît bien. La vie ne sera pas toujours un long fleuve tranquille pour elle non plus.
Les liens entre les personnages nous apparaissent progressivement. On les devine néanmoins un peu avant. C'est un peu dommage, mais cela n'enlève rien à la beauté slave de cette intrigue.
Globalement, ce roman se lit avec facilité, reste fort bien documenté et est écrit avec goût.
Les atmosphères et les décors sont admirablement bien décrits, mais sans susciter l'ennui. On y est dans ces tableaux aux côtés des protagonistes, nous sommes aux premières loges. Il n'y à plus qu'à suivre le courant qui va nous porter un peu au-delà de nos attentes.
À découvrir sans être le roman de l'année, il vaut le détour, donc ne passer pas votre chemin si vous le croiser.