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Les abricots de Baalbeck, c'est la rencontre de deux histoires qui ont pour théâtre le Levant aux XIXe et XXe siècles : celle d'une dynastie de consuls d'origine génoise établie à Alep puis à Saint-Jean D'acre dès le XVIIIe siècle, et la "grande" histoire, celle de cette région du monde bouleversée par le déclin et bientôt la fin de l'Empire ottoman, la mise en place de la tutelle européenne consécutive à la Grande Guerre, la cristallisation des ethnonationalismes, le choc des communautarismes.
A travers le singulier destin de la famille Catafago et de l'une de ses descendantes, Evelyne, c'est un monde bigarré, cosmopolite, multiculturel, mais finissant qui se donne à voir. De pérégrination en pérégrination, d'exil en exil, ce récit raconte l'agonie d'une utopie qui s'appelait le Levant. Mais le levantinisme est-il mort avec le Levant, désormais appelé Proche-Orient ? Est-il affaire d'origines, de lieu de naissance ou de religion ? Etre levantin, n'est-ce pas plutôt un état d'esprit, une manière d'être au monde, s'entêter à construire des passerelles là où d'autres ne songent aujourd'hui qu'à ériger des murailles ? Les abricots de Baalbeck est un roman qui nous parle de ce Levant à réinventer, mais c'est d'universel qu'il est ici question.
émouvant et captivant
Ce livre, c'est la rencontre d'une histoire familiale - celle d'une dynastie de consuls levantins d'origine génoise installée à Alep puis St Jean d'Acre dès le XVIIIème siècle - et de la grande histoire, celle du Levant, appelé aujourd'hui Proche-Orient. A travers le destin de cette famille de chrétiens latins, c'est celui de toute une région qui défile, au gré des bouleversements géopolitiques qui ont fait le Proche-Orient d'aujourd'hui. A lire absolument pour comprendre ce qui s'y passe aujourd'hui.