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Colette, dans sa jeunesse, a fréquenté ces fumeries d'opium dont l'adresse se transmet de bouche à oreille entre initiés, mais en gardant ses distances vis-à-vis de la drogue donneuse d'oublie ; ce sont surtout les personnages qu'elle y a rencontrés qui l'ont captivée. Que cache cette énigmatique Charlotte ? Quel sentiment réel anime ce don juan haïsseur de ses conquêtes ? quelle vérité se cache dans le mensonge des travestis qu'arborent l'un et l'autre sexe ?...
Ces chercheurs de plaisirs interdits, de ceux que l'on dit impurs : plaisir factice de l'opium et de l'alcool, plaisir clandestin des amours admises ou défendues...
Colette nous les évoque magistralement dans Le Pur et l'Impur dont elle a dit : " On s'apercevra peut-être un jour que c'est là mon meilleur livre. "
Colette, ses anges, ses démons
Colette disait du Pur et L'impur "un jour on s'apercevra qu'il s'agit du meilleur de mes livres". Je suis loin de partager cet avis. Cependant, ceux qui préfère la Colette parisienne et danseuse nue à la petite Sidonie-Gabrielle de Saint-Sauveur-en-Puisaye trouveront leur bonheur dans la lecture de cet ouvrage.