Écrit en 1931 par Aldous Huxley, « Le meilleur des mondes » nous décrit une société dystopique où les maladies ont été éradiquées, les effets de la vieillesse arrêtés, les naissances sont totalement contrôlées et les enfants se voient formater, très tôt, pour leur futur rôle social par l’hypnopédie. On nous décrit ainsi un État mondial, hiérarchisé en castes où chaque individu se voit assigner un rôle précis. La population ne ressent aucune envie de se révolter puisqu’elle est entièrement contrôlée par le plaisir (sexualité, consommation, le soma).
Lorsqu’il
écrivit une préface à l’édition de 1946, Huxley notait que les gouvernements s’attacheront dans le futur à sonder « le problème du bonheur » « en d’autres termes, le problème consistant à faire aimer aux gens leur servitude. »
Selon lui, la réalisation de ce monde, qu’il avait « lancé à six cents ans dans l’avenir », n’était plus si éloigné et il l’envisageait dans « trois ou quatre générations ». Un des signes révélateurs était, selon lui, la croissance du nombre des divorces. « A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur […] fera bien d’encourager cette liberté-là. ».
Un roman captivant et effrayant.
Le meilleur des mondes
Écrit en 1931 par Aldous Huxley, « Le meilleur des mondes » nous décrit une société dystopique où les maladies ont été éradiquées, les effets de la vieillesse arrêtés, les naissances sont totalement contrôlées et les enfants se voient formater, très tôt, pour leur futur rôle social par l’hypnopédie. On nous décrit ainsi un État mondial, hiérarchisé en castes où chaque individu se voit assigner un rôle précis. La population ne ressent aucune envie de se révolter puisqu’elle est entièrement contrôlée par le plaisir (sexualité, consommation, le soma).
Lorsqu’il écrivit une préface à l’édition de 1946, Huxley notait que les gouvernements s’attacheront dans le futur à sonder « le problème du bonheur » « en d’autres termes, le problème consistant à faire aimer aux gens leur servitude. »
Selon lui, la réalisation de ce monde, qu’il avait « lancé à six cents ans dans l’avenir », n’était plus si éloigné et il l’envisageait dans « trois ou quatre générations ». Un des signes révélateurs était, selon lui, la croissance du nombre des divorces. « A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur […] fera bien d’encourager cette liberté-là. ».
Un roman captivant et effrayant.