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Dans cette école primaire, il y a dix classes. Dans l'une de ces classes, douze élèves mènent de leur mieux une vie à l'équilibre fragile. Douze élèves "extras-ordinaires", portés par un groupe classe qu'ils ont intégré, pour la plupart, depuis plusieurs années. Avec eux, je vais vivre un événement d'une intensité si forte qu'il va bousculer ma vie, comme la leur, et s'ancrer dans nos mémoires. On dit que dans les grands jours les enfants sont des hommes.
Venant de ces enfants-là, c'est époustouflant ! Le jardin d'Anaël est un livre très particulier. Comme un besoin incontournable, je devais revenir sur un événement vécu dans l'une de mes classes d'enfants en situation de handicap, un événement d'une intensité si forte qu'il est inscrit à jamais en nous. Ecrire tout d'abord comme une thérapie pour me permettre de prendre du recul, ouvrir mon champ de vision, mieux appréhender et comprendre le ressenti et les réactions de chacun.
Ecrire pour faire connaître ces enfants "extras-ordinaires". Ecrire pour partager ce moment de vie, car partager c'est aider à comprendre et à se construire.
Un petit bijou
Dans ce récit très vivant et émouvant, Émilie Siméon décrit avec passion, finesse et enthousiasme ses jeunes élèves dont on découvre avec émotion les peurs et les richesses. Elle cherche et trouve inlassablement les clefs pour les réconforter, les unir, les motiver et les faire grandir en surmontant angoisses et difficultés. Un livre formidable qui se lit d'une traite et touche en profondeur par son humanité, sa gaieté, sa tendresse et sa délicatesse.