Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
C'est au cours du deuxième acte que la chose arriva. Tout d'abord le public ne comprit pas, sur la scène, les figurants décontenancés ne réagirent...
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C'est au cours du deuxième acte que la chose arriva. Tout d'abord le public ne comprit pas, sur la scène, les figurants décontenancés ne réagirent pas immédiatement. Il y eut un instant de flottement dont profita le fauteur de troubles. Hérodiade parut brusquement du haut des marches du Palais d'Hérode Antipas. Elle fit un geste impérieux pour imposer le silence. Tout s'était déroulé à merveille, jusqu'à la foule qui, selon le librettiste, se devait d'être frappée de stupeur devant cette brusque apparition. Là était peut-être le piège redoutable qui offrait la plus belle et la plus sinistre occasion à laquelle un orfèvre du crime pût rêver... Hérodiade n'en finissait pas de mourir. À peine la vie avait-elle quitté ce corps vacillant que, par la magie de l'image, elle ressuscitait, revivant l'instant tragique où, impitoyable, la lame assassine plongeait en plein cœur...