Quand je relis cette série, j'aborde toujours ce dernier tome avec un petit pincement au coeur. Toutes les qualités de la série sont là : un dépaysement totale, un univers décrit avec beaucoup de richesse (la géopolitique, l'économie, la génétique et la religion...) sans que ce soit jamais ennuyeux, la complexité des intrigues est toujours parfaitement stimulante, les coups de théâtre, les rebondissements, l'inattendu nous guettent dans chaque chapitres et nous poussent à aborder le suivant avec délectation. Pourquoi tant de nostalgie en débutant ce dernier volume ? Parce que je
sais que c'est le dernier , que Frank Herbert est mort, alors que l'on sent très bien qu'il préparait une suite. le tout dernier chapitre laisse planer le mystère, mais il ne faut pas oublier de lire la postface de l'auteur où il rend hommage à sa femme pour mieux le comprendre, j' y vois pour ma part un clin d'oeil malicieux...
Tellement fascinant
Un dernier tome qui conclut de belle manière une saga à la richesse et à la densité incroyable. Brassant les thèmes les plus variés (politique, écologie, religion, mystique...) avec une finesse sans égale et à des échelles très grandes, l'œuvre de Frank Herbert peut parfois paraître opaque mais elle reste toujours attrayante et fascinante. Poussant sans cesse son lecteur à essayer de comprendre cet univers, les intentions de ses personnages, l'auteur a su créer quelque chose de réellement unique en son genre.
A lire et à relire de temps en temps, sans aucun doute !