-
Indispensable
-
Eblouissant
-
XVIe siècle
-
Constantinople
-
Turquie
Au XVIe siècle, un jeune Vénitien est capturé et emmené à Constantinople. Là, il est donné comme esclave au « Maître », un homme de science auquel il ressemble étrangement. Au cours des années qui suivent, l’esclave enseigne au Maître les sciences et technologies occidentales. Ensembles, ils contribuent à l’éradication d’une épidémie de peste, conçoivent une horloge puis une machine de guerre, écrivent de nombreux livres.
La 4e de couverture de Gallimard est factuellement correcte, mais elle ne rend absolument pas compte de l’atmosphère du roman. Il s’agit en fait
du récit d’une relation fusionnelle, co-dépendante, entre un maître et son esclave, un maître et son élève, où l’un et l’autre ne sont pas forcément ceux que l’on pense.
Cette relation complètement malsaine, faite de manipulations conscientes et inconscientes, rappelle un peu les pièces d’Harold Pinter. Les autres personnages sont peu nombreux, et ne servent qu’à accentuer l’extrême insularité de la relation.
Le Château blanc est une longue question sur l’identité, sur ce qui fait que je suis moi et pas un autre.
Fabuleux !
Ennuyeux...
Après "Mon nom est Rouge" et "Neige", dont l'atmosphère m'avait beaucoup plu, c'est avec enthousiasme que je me suis lancée dans la lecture du "Château blanc"...mais j'ai vite déchantée. Les premières pages promettaient beaucoup, mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire de double personnages sur fond de quête d'identité. Je me suis ennuyée...