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J'ai écrit là au fil des jours, des mois, sur la chair et le verbe ; les noms propres, Dieu-le Manquant ; le politique, qui est le coeur de l'intime ; le vêtu/dévêtu de Lena Olin, coiffée d'un melon ; le vertige et le Mal, l'homme intérieur : toutes les rêveries qui me poursuivaient et me menaient à l'écriture de ce que je ne savais pas. Le "petit" m'a sauvé des grandes croyances. Je devais aller plus loin que mon père dans cette voie.
D'abord, comme lui, mais mieux que lui, commencer par ne pas "grandir", en rester émotionnellement à mes six-huit-dix ans, quand je cherchais le sommeil dans mon petit lit coincé dans la ruelle du grand lit de mes grands-parents, ou dans le lit de fer dans le cabinet de toilette de la maison de La Caille, où les deux fois s'est fait voie ma singularité d'individu pensant et rêvant, où j'ai découvert ce que serait ma vraie vie.
Là, je l'ai bien. Il est en moi.