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Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.
La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
Certains critiques sont trop sévères et certains aficionados jubilent. D'autres n'y verront qu'un bref épisode narcissique, qu'un caprice de notoriété. Retour au Japon donc, retour en grâce aussi, retour émotif et à reculons sur ses premiers pas, enfance et premier amour. "Seize ans sans Japon". Pas évident de retourner dans le pays de ses premiers amours, non pas facile. "L"Apocalypse, c'est quand on ne reconnait plus rien". Mais heureusement l'humour, l'ironie sage et lumineuse prend le relais "- les caniveaux et les égouts n'ont pas changé". Pratiquer après "un japonais de cuisine"
comme elle décrit le sien aujourd'hui permet des bourdes assez cocasses et de revenir sur des glissements de sens et ses impressions réelles. Le Japon a encore beaucoup à nous apprendre et par une altérité incomplète nous renvoie des merveilles de sens et ouvre à une autre façon de ressentir. Les retrouvailles génèrent vénération et pleure, gêne et interrogation, détournement et dépassement des codes. Elle reste excessive pour des japonais mais l'incident de Fukushima lui en a ré-ouvert les portes. Trop sensible donc mais sans doute aussi pour le meilleur : laisser rentrer l'autre et le monde... Ne vous dispensez pas en ayant cru voir le documentaire de cette lecture, dans le livre, il y a tous ce qui de plus profond ne se voit pas, ne se filme pas même si cela en est à l'origine l'opportunité. C'est un livre bref mais concis et parfois d'une beauté extraordinaire même quand il décrit l'après Fukushima. Chaque mot est choisi, pesé, écrit et elle n'a de tout façon de compte à rendre à personne face à l'infini. ll vous amènera sans doute à l'Ima ou non selon votre disposition. Le passé et le présent s'entrechoquent dans un invraisemblable choc poétique franco-japonais. Un beau voyage, une véritable initiation à la nostalgie heureuse -notion japonaise- et un regard sur le monde.... Une ambassadrice non protocolaire et à rebours. J'aimerais ajouter à cet avis une phrase d'un autre livre de cette rentrée : "La vie n'est pas ce qu'on a vécu, mais ce dont on se souvient"...
« Tout ce que l’on aime devient une fiction », c’est pourquoi Amélie Nothomb parle de roman concernant ce texte. Ce n’est pas une obligation mais il est intéressant de lire Métaphysique des tubes – avant ou après, peu importe – car cela apporte un éclairage différent, une émotion bien plus forte à la lecture de son dernier ouvrage. De même qu’il me paraît indispensable de voir le documentaire sur son retour au Japon (le magazine Empreintes sur France 5) en complément de cette lecture. L’émotion est grande dans les deux cas. Le film apporte des clefs à la compréhension
de l’œuvre de l’auteur dans son ensemble. En la voyant, ou en l’écoutant parler, surtout lors des grandes représentations de rentrée littéraire, on peut se faire une fausse impression, se dire qu’elle s’invente des manies, que Nothomb joue un rôle, mais c’est aussi faux, elle est tout le contraire, elle se met à nue avec une honnêteté, une franchise désarmante. Dans ce documentaire et dans le récit qui en est, en quelque sorte, le palimpseste, elle se montre à ses lecteurs comme elle ne l’avait jamais fait, même dans ses romans dits « autobiographiques », et en dépit du fait qu’elle montre toujours une partie d’elle-même dans chacun de ses romans.
« Au fil du temps, je m’étais laissé envahir d’un si profond sentiment d’irréalité que j’en étais arrivée à croire avoir inventé mon passé nippon ». Et donc, malgré les larmes versées après avoir retrouvé Nishio-san, elle doute, jusqu’au moment où, lors d’une visite de son ancienne école qui, contrairement à sa maison natale, n’a pas été détruite lors du terrible tremblement de terre de Kyoto, elle s’exclame « Watashi desu ! » (C’est moi !), la vérité éclate à ses propres yeux.
« Si on tend l’oreille, on entend la splendeur des temples, mais elle est insérée comme les bulles d’un temps autre dans la résine d’un tissu urbain délirant ».
« Aujourd’hui est indicible » : C’est ce qu’on ne voit pas dans le documentaire, son rendez-vous avec Rinri-san, ancien amour qu’elle a quitté autrefois sans jamais pouvoir l’oublier, dans ces moments de retrouvailles « tout me transforme en personnage de Tchekhov ». Ils font ensemble une promenade du souvenir puis une rencontre avec l’équipe de tournage où il fait un retour sur son expérience de Fukushima. Cette révélation du désastre, les maisons éventrées, et la vision de ces petites choses ou objets qui rappellent qu’il y a eu des gens bien vivants au moment de la catastrophe, « les restes du festin – ce que la mort n’a pas eu l’appétit de finir », nous l’avions dans un passage du film, mais le témoignage de Rinri est bouleversant d’intelligence : « Nous sommes hantés. Nous avons perdu l’insouciance. Nos existences nous pèsent ». Et Nothomb le quittant revient sur sa vie : « une succession d’adieux dont je ne sais jamais s’ils sont définitifs » et de la «solitude de l’émerveillement » lors de son voyage de retour vers Paris. Elle y fait l’expérience philosophique du Kensho : une « perception de l’imminence », elle évoque la fulgurance de cette sensation : un « commencement gigantesque qui n’en finit pas de débuter (…) ce qui est perpétuellement en train de s’ouvrir est immense (…) ». Le passage près de l’Himalaya m’a fait frémir à sa lecture, elle parle de « colosses enneigées » (…) « de nuit, j’ai l’impression de rencontrer, lors d’une expédition de plongée sous-marine, une famille de baleines bleues, nobles et immobiles, dans ces ténèbres imparfaits des fonds pénultièmes qui permettent d’y voir tellement mieux que les horribles éclairages des hommes ».
Pourquoi j’aime autant lire Amélie Nothomb ? Pour tous ces petits traits de caractère, défauts, manies, angoisses, dont elle parle, en toute franchise ou sous le masque d’un personnage, même si il est parfois monstrueux. Elle y fait référence en parlant des changements de masques dans le théâtre Nô. Parce peut-être, comme nombre de ses lecteurs, je m’y reconnais un peu moi-même : Boire du thé tôt le matin, l’anorexie, le mutisme dans sa petite enfance, le retard, dont elle parle comme d’un « crime inexpiable », un souvenir d’enfance en retrouvant un simple caniveau : « Moi qui ai tant joué au poisson ou au bateau le long de son parcours, je me rappelle ce sentiment mythologique d’atteindre la frontière du monde qui coïncide avec la vaste bouche des égouts, la gueule ouverte du néant ». Et elle cite aussi Flaubert : « La bêtise, c’est de conclure », et concernant ce livre ma critique restera sans fin, et mon plaisir à lire Nothomb toujours sans faim.
Mon avis:
Je me suis procuré ce roman à la bibliothèque. J'avoue que c'était vraiment par curiosité, car je me faisais tout un monde des romans d'Amélie Nothomb. Son personnage est tellement atypique, que ses écrits me faisaient un peu peur et puis, j'ai tenté et j'ai aimé !
Informations:
"La nostalgie heureuse" est un roman contemporain de 162 pages.
Le personnage principal et la narratrice est Amélie Nothomb
Les personnages secondaires sont Rinri Mizuno (l'ex fiancé d'Amélie Nothomb), Nishio-san (sa gouvernante), Corinne Quentin, entre autres ...
Un mot sur l'histoire:
Une
émission de télévision sur France 5 souhaite faire un reportage sur les traces de l'enfance d'Amélie Nothomb au Japon.
Cette dernière accepte assez rapidement, pensant que l'idée sera abandonnée dans les prochaines semaines. À sa grande surprise, trois mois après, elle reçoit une réponse positive.
Le 27 mars 2012, elle s'envole accompagnée de toute une équipe de tournage pour le pays du Soleil levant. C'est pour elle une grande émotion, car elle n'y avait pas mis les pieds depuis 16 longues années.
Dès son arrivée, elle va retrouver des personnes chères à son cœur, sa gouvernante, Nishio-san, son ex-fiancé, Rinri Mizuno, mais aussi des lieux qui ont marqué son enfance comme son école maternelle, où elle aura la joie de revoir des photos de classe, entre autres choses...
Amélie Nothomb revient sur son enfance lorsqu'elle a quitté le Japon à l'âge de cinq ans, sur sa vie amoureuse, sur ses déceptions, mais surtout sur toutes les choses et les personnes qui ont fait d'elle la femme qu'elle est aujourd'hui.
Mes ressentis:
Comme je le dis plus haut, j'ai commencé cette lecture avec quelques a priori. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je pensais juste que le contenu aurait été décalé. Or, dès les premières lignes, je me suis aperçue que l'histoire était toute simple. Déjà, j'ai été surprise de voir qu'Amélie Nothomb se dévoile autant dans son livre.
Ma chronique: http://leslecturesdelily.blogspot.fr/2014/04/la-nostalgie-heureuse-ecrit-par-amelie.html
Un livre qui se lit très rapidement comme ces œuvres précédentes mais qui se lit avec plaisir. Ce roman est rempli d'émotions avec une pointe d'ironie quand à l'intervention des journalistes. Toujours un sentiment de livre un peu léger un peu court mais non bâclé donc je recommande.
Encore une fois Amélie Nothomb nous emmène au Japon ; mais cette fois c'est un vrai voyage.
Nostalgie heureuse - a nothombDes souvenirs qu'elle n'a eu de cesse (dans tous ces livres ou presque) de nous raconter, elle part ici les retrouver. J'aime bien ce mot Natsukashii "la Nostalgie Heureuse" parce qu'en français la nostalgie évoque plutôt la douleur d'un souvenir, qu'il soit gai ou triste d'ailleurs, parce qu'il rappelle un moment perdu. Et pourtant, ce n'est pas la douleur qui va l'épargner dans ce voyage dans le passé, revenir dans cette ville qu'elle a quitté il y a 20 ans, et
c'est bien la nostaglie douloureuse qu'elle va vivre. Natsukashii... c'est bien beau mais...
On pourrait se lasser des livres d'Amélie.N, toujours les mêmes souvenirs.. le Japon, la Belgique puis la la France, et re et re... eh bien non, moi pas. J'ai savouré son écriture, qui si elle est parfois pompeuse et narcissique à l'image de son auteure, il faut dire ce qui est, reste très agréable à lire. Non dénuée d'humour Amélie.N a le don il vrai de trouver le mot juste, celui qui nous épate, et des expressions qui font mouche. Je me suis régalée -comme toujours- dans ce petit tour au Japon où elle nous fait rencontrer les gens de sa vie passée, et où on découvre des facettes étonnantes de la vie nippone et des mentalités.
Un bon moment, trop vite lu... j'ai essayé de ralentir mais elle nous entraîne avec sa fraîcheur et sa spontanéïté. Si certains disent que Nothomb c'est toujours pareil, ça lasse ? Je réponds Qui se lasse d'un bon pain ? Amélie j'en redemande
Le dernier opus d'Amelie Nothomb nous ramène au Japon où l'auteur accepte un tournage Tv sur les lieux de son passe.
Rendez vous avec sa nounou, avec son fiancé éconduit violemment y a 20 ans et des lieux de son enfance.
L'emotion de l auteur transparaît dans son témoignage et on imagine très aisément son état d esprit lors de ce retour. La nostalgie, la mélancolie... Mais aussi la volonté d avancée avec des phrases pouvant se retrouver dans des livres sur le développement personnel.
Contrairement à "Stupeur et Tremblement", cette fiction est moins excessive sur le pays du soleil
levant. Je dirai même que parfois c'est très (trop) commercial comme on dirait pour un chanteur.
Q
Il n empêche que ce petit roman se lit très rapidement et laisse un bon souvenir.
Reste à voir comment sera le documentaire... Que j'essayerai de voir.
Je recommande à ce qui veule passer un moment d évasion.
Amélie dans ce nouveau roman retourne au Japon, pour la réalisation d'un reportage sur sa vie au pays des cerisiers en fleur. Et elle va revoir après plus de 20 ans sa mère japonaise et son amoureux Rinri.
Amélie Nothomb nous offre ici un très bon roman autobiographique, nous ne sommes pas habituées avec elle qu'elle fasse preuve de mélancolie et c'est bien de cela qu'il est question dans son dernier roman, sa mélancolie. On découvre une Amélie sensible qui malgré être une écrivain mondialement connue, doute d'elle-même.
Comme chaque année, lorsque je commence un roman d'Amélie
Nothomb, je ne pose mon livre qu'une fois fini.
Le Japon est un pays qui me fascine car il est multiple. Il possède aussi un pied dans le passé et la tradition, mais également un pied dans le présent, voir le futur ainsi que la modernité. Amélie Nothomb y a vécu ses premières années, puis y est retournée une fois à l'âge adulte. Mais depuis 16ans, elle n'y a plus remis les pieds. C'est assez fou quand on sait son attachement pour ce pays.
Elle nous a déjà offert des livres plus ou moins autobiographiques sur des thèmes variés, mais en rapport avec son passé japonais : "Stupeur et tremblement" (le monde du travail et de
l'entreprise), "La métaphysique des tubes" (son enfance, la nourriture et ces notions de vases communiquants ou non), "Ni d'Eve, ni d'Adam" (sa relation avec Rinri, son fiancé japonnais).
Elle revient de nouveau au pays du soleil levant pour des raisons professionnelles et cela ouvre bien des portes sur le plan personnel. J'aime quand elle nous décrit son Japon, son vécu, ses expériences là-bas. On n'est jamais déçu par sa vision au prisme si particulier.
Sans doute, est cela qui donne alors des intrigues qui possèdent ce côté authentique qui font que le lecteur ne pas alors lâche pas le livre. On sent le vécu, l'expérience unique.
Et puis le reportage qu'Amelie évoque, je l'ai vu lors de sa diffusion sur France 5. Il était très intéressant et même émouvant. Avec ce livre, j'ai l'impression d'avoir accès aux coulisses du tournage. Et ce n'est pas peu dire car il y a des moments que même la caméra ne peut pas saisir. Il y a aussi des rencontres que l'on ne nous montrera pas en images, mais qu'Amelie veut bien nous faire partager avec sa prose inimitable.
J'ai parfois souri car c'est fou comme l'un de mes auteurs favoris peut se dénigrer dans cet opus. Comment est-ce donc possible ? Tous ses succès ne l'ont pas rassuré ? Il faut croire que non.
Elle est nature et impayable. Elle se retrouve dans des situations peu confortable et pourtant... Je ne peux que l'apprécier davantage. Elle doute autant que je peux le faire de moi-même avec une grande dose d'auto-dérision.
Elle est déjantée, mais sa vie peu ordinaire depuis sa naissance fait qu'elle ne pouvait pas être dans la norme. Rien n'est plus logique.
Ce récit est un délice pour qui apprécie Amélie Nothomb. Pour les autres, c'est une occasion de la découvrir.
Comme chaque été, plus précisément vers le vingt août j’attends avec impatience la sortie du nouveau roman d’Amélie Nothomb. C’est comme ça, ça ne s’explique pas ! Je suis fidèle à ce rendez-vous chaque année depuis maintenant quelques années et je suis rarement déçue.
Il y a des années meilleures que d’autres dans le cru Nothombien mais en général j’adhère à chaque parution !
En ce qui concerne le tout dernier nouveau né d’Amélie je dois dire que moins avis est à la fois très bon et mitigé.
Commençons par le point mitigé. Ce livre est une transcription
du documentaire fait avec et sur Amélie sur France 5 dans l’émission Empreintes "Amélie une vie entre deux eaux".
Donc ayant vu ce documentaire le livre n’était pas à 100% inédit pour moi.
D’un autre côté je me suis régalée en ayant l’impression de rentrer dans les coulisses de ce qu’avait vécu Amélie. Ce livre est un excellent et beau complément au documentaire.
Je me suis régalée avec cette lecture étant donné que le point pseudo négatif n’est finalement pas négatif du tout.
J’ai découvert "La nostalgie heureuse" le livre bien sûr mais aussi la nostalgie heureuse ! Quel bonheur cela doit être de pouvoir avoir la nostalgie heureuse et non pas triste et mélancolique.
Une très bonne lecture.
A lire !
Pour les besoins d une émission télévisée, Amélie Nothomb retourne au Japon, après 16 ans d absence.
Elle revient sur les lieux de son enfance, revoit sa nounou Maman lingère, son fiancé éconduit.Elle reconnaît certains endroits, se rend compte pour d autres que les souvenirs sont diffus. Quelques sensations reviennent telles que l'air sur la peau, quelques repères la rassurent (les caniveaux sont les mêmes).
Beau récit très intime sur un pays aimé et idéalisé, sur une enfance passée, une nostalgie triste. Ce voyage semble avoir éprouvé l auteur,comme si une parenthèse se fermait...
Fidèle au rendez-vous, Amélie Nothomb nous propose en cette rentrée son vingt deuxième ouvrage et son cinquième sur le Japon. Je ne dis pas roman car ce n’en est pas un, plutôt un reportage, un récit.
En 2012, un an après la catastrophe de Fukushima, Amélie est appelée à retourner au Japon pour la sortie de son roman « Métaphysique des tubes ». Avec une équipe de journalistes de France 5, elle entreprend un retour sur les lieux de son enfance pour un reportage qui paraîtra à son retour. *
De lieu en lieu, d’émotion en émotion, elle se livre de fond en comble, nous
raconte son histoire, son enfance japonaise, les personnes qu’elle a aimées, qui ont forgé sa personnalité. Nous allons à la rencontre de Nishio-san, de Rinri… Elle nous confie ses sentiments face à ce Japon idéal qu’elle retrouve après seize ans d’absence, après le tremblement de terre de Kobé (qui a notamment ravagé sa maison) et celui de Fukushima. Un Japon en souffrance, mais fier et digne, toujours en équilibre entre traditions ancestrales et modernisme. Ce Japon en reconstruction est l'occasion d'un retour sur soi nécessaire et terrifiant.
Car le vrai sujet de ce récit est un voyage au cœur de l’intime, celui de l’enfance, celui de l’auteure. Une plongée en nostalgie, qu’elle voudrait heureuse, comme la vivent les japonais mais qui fait remonter mélancolie et tristesse. Une forme de nostalgie qui n’existe pas en japonais.
J’apprécie vraiment cette auteure qui fait partie de mes préférés et j’ai aimé partager avec elle cette intimité et faire de nouvelles découvertes sur l’art de vivre japonais. Dans ce retour au pays idéalisé, on sent l’émotion et la tendresse derrière chaque mot. Pourtant, je reste sur ma faim. Trop court, trop effleuré ? Rédigé dans une langue moins affinée ? Je ne saurais dire mais j’ai refermé ce livre avec un goût de trop peu et une pointe de déception.
* "Une vie entre deux eaux", documentaire de Luca Chiari, écrit par Laureline Amanieux.
Une rentrée littéraire ne serait pas parfaite s’il n’y avait pas, chaque année, le dernier Amélie Nothomb. Si parfois j’ai pu lui reprocher d’être assez irrégulière, cette fois-ci, son dernier livre est parfait.
Nous suivons au cours des quelque 150 pages notre auteur qui va devoir retourner au Japon pour un reportage sur elle-même. Au fil du livre elle retracera son parcours dans le pays du soleil levant. Elle ne fera visiter les lieux qui ont marqué ses trop courts passages au Japon.
Nous verrons de tendres retrouvailles entre elle et la désormais très âgée Nishio-san
(son ancienne gouvernant lorsqu’elle était enfant). Ce passage du livre étant sans nul doute le plus poignant. Je ne rentrerais pas dans les détails, mais c’est un passage qui vous touchera forcément. À moins d’être sans cœur.
Nous retrouverons également Rinri, l’amoureux qu’elle abandonné du jour au lendemain. Nous verrons que depuis les seize années qui se sont écoulées, beaucoup de choses ont changé pour celui qui n’est plus un jeune homme.
Les livres d’Amélie Nothomb peuvent, pour la plupart se lire sans ordre précis, pourtant, avant d’attaquer celui-ci je vous conseillerais de lire Stupeurs et tremblements, Métaphysiques de tubes et Ni d’Ève ni d’Adam.
Avec ce dernier ouvrage, on a le sentiment que ça y est, elle en a terminé avec le Japon, la boucle est bouclée. Tout au long du livre, on voit son évolution, son regard sur son entourage. Elle est au début très nostalgique et craintive de retourner dans ce pays, et lorsqu’elle en repart elle a en elle la nostalgie heureuse, la seule nostalgie que peuvent avoir les Japonais.
Un très grand Amélie Nothomb, dans la lignée de Stupeur et tremblements et ni d’Ève ni d’Adam. Un seul reproche, comme toujours, cela se termine trop vite, et l’attente d’une année va encore être trop longue…
Si, comme moi, vous aimez les romans d'Amélie Nothomb parce qu'ils sont drôles et vous emmènent dans un univers complètement unique, vous ne trouverez pas ces éléments dans La Nostalgie Heureuse. Bien qu'il reste le style incomparable de l'auteur qui ne peut que prêter à sourire :
"Je suis une aspirine effervescente qui se dissout dans Tokyo."
est tout de même une phrase exceptionnellement drôle, non ?
L'auteur nous livre ici un roman plus intime dans lequel elle remonte le cours de sa vie japonaise, livrée par petite touche à ses lecteurs dans ses précédents romans, et nous
offre une petite page de vie.
Elle nous fait alors part de ce sentiment que nous éprouvons tous lorsque nous retournons sur les traces de notre enfance et pour lesquels les japonais ont un mot (que nous n'avons pas en français) : Natsukashii, la Nostalgie Heureuse.
Un très joli roman a priori autobiographique, touchant et drôle qui nous permet de découvrir Amélie Nothomb, cette personne si énigmatique
Pour les besoins d’une émission de TV, Amélie Nothomb part à la rencontre de ses souvenirs d’enfance et de jeune adulte dans ce Japon qu’elle quitté. Ce reportage, réalisé pour France 5, diffusion prévue le 19 septembre, sera l’occasion pour elle de retrouver sa nounou ainsi qu’un de ses amoureux et de nous faire partager ces retrouvailles.
Un témoignage personnel plein de souvenirs attendrissants, l’auteur nous y livre ses pensées et ses états d’âmes.
Je recommande ce livre au « fan » d’Amélie Nothomb car ce n'est pas un roman mais une « auto-fiction ». Je
ne retrouve pas dans ce roman ce que j’ai toujours aimé chez Amélie Nothomb. En effet, il manque la surprise et le plaisir de la découverte d'une nouvelle histoire sans connaître le sujet exact (4ème de couverture inexistante), une histoire, souvent « insolite», sortie de l’imaginaire de cette auteur si hors-norme.
http://delivrer-des-livres.fr/la-nostalgie-heureuse-damelie-nothomb-rl2013/
Une auto-fiction pleine de souvenirs attendrissants et une découverte du Japon sous la plume agréable d’Amélie Nothomb, ici portée par la voix de Cathy Min Jung.
Un véritable voyage que nous entreprenons par les yeux de l'auteure, son périple au Japon.
Après 16 ans d'absence dans ce pays dans lequel elle a vécut pendant son enfance, Amélie Nothomb nous conte dans ce nouvel ouvrage son pèlerinage dans le pays du soleil levant, sur les traces de son passé. Elle nous raconte dans les moindres détail ses retrouvailles avec Nishio-san, sa nounou, et avec Rinri, le fiancé de ses vingt ans.
Tel un journal intime, elle nous révèle les sentiments comme elle les a ressentie durant ce voyage.
retour au japon
ce récit est à lire en regardant le documentaire de France 5 "Amélie Nothomb entre deux eaux" Il s'agit du retour de l'écrivain sur les lieux de son enfance, avec une scène trés émouvante avec sa nourrice, sa "mère" japonaise et ses retrouvailles avec Rinri l'amoureux de ses vingt ans. Quelle belle personne cette Amélie! à la fois originale, humble et nostalgique. J'ai encore plein de livres d'elle à lire.