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Tel un cavalier sur son cheval, je suis en marche perpétuelle, le pied toujours à l’étrier, prêt à partir. Comme un errant, aucun lieu ne peut me tenir un instant. Je dois marcher pour pouvoir vivre. Je suis en exil permanent. Je suis devenu la cible des services secrets. On m’écoute et m’observe. Mon calvaire dure depuis vingt ans. Tout a commencé à Vienne, en 1995. J’ai quitté Vienne pour Berlin.
J’ai cru avoir trouvé un havre de paix mais peine perdue. Vingt ans de résidence surveillée. Combien de temps durera encore mon calvaire ?
