Si l'on demandait aux lecteurs de La fortune de Sila de donner deux termes pour qualifier le quatrième opus de Fabrice Humbert, il est fort à parier que c'est deux mots seraient argent et lâcheté. C'est en effet autour de ces deux thèmes qui sont dans ce roman intrinsèquement liés, que Humbert déroule cette saisissante étude de notre société contemporaine gangrénée par l'ultracapitalisme.
La Fortune de Sila débute par une courte scène inaugurale, d'une simplicité presque banale, et c'est qui la rend aussi effrayante : dans la salle d'un restaurant huppé de la capitale
française un jeune serveur immigré est violemment frappé par le père d'un enfant qui n'a pas accepté que le serveur raccompagne l'enfant à sa table afin que ce dernier ne perturbe pas le service. Plusieurs personnes sont spectateurs de cette scène, mais aucun ne va - chacun pour ses propres raisons, mais retenu par une attitude commune : la lâcheté - intervenir ou s'opposer. Et de ces spectateurs involontaires , Humbert va faire les protagonistes de son roman, de cette fresque sur notre monde en pleine déliquescence.
Si la lecture de ce roman peut parfois être ardue, exigeante, elle n'en demeure pas moins particulièrement intéressante. La plume didactique, sans jamais être professorale .. La suite sur WWW.meellylit.com
Une fresque sociale dans laquelle règne argent et lâcheté
Si l'on demandait aux lecteurs de La fortune de Sila de donner deux termes pour qualifier le quatrième opus de Fabrice Humbert, il est fort à parier que c'est deux mots seraient argent et lâcheté. C'est en effet autour de ces deux thèmes qui sont dans ce roman intrinsèquement liés, que Humbert déroule cette saisissante étude de notre société contemporaine gangrénée par l'ultracapitalisme.
La Fortune de Sila débute par une courte scène inaugurale, d'une simplicité presque banale, et c'est qui la rend aussi effrayante : dans la salle d'un restaurant huppé de la capitale française un jeune serveur immigré est violemment frappé par le père d'un enfant qui n'a pas accepté que le serveur raccompagne l'enfant à sa table afin que ce dernier ne perturbe pas le service. Plusieurs personnes sont spectateurs de cette scène, mais aucun ne va - chacun pour ses propres raisons, mais retenu par une attitude commune : la lâcheté - intervenir ou s'opposer. Et de ces spectateurs involontaires , Humbert va faire les protagonistes de son roman, de cette fresque sur notre monde en pleine déliquescence.
Si la lecture de ce roman peut parfois être ardue, exigeante, elle n'en demeure pas moins particulièrement intéressante. La plume didactique, sans jamais être professorale .. La suite sur WWW.meellylit.com