Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je ne dis pas que les hommes ont tort de porter leur regard au-delà de leur femme, de leur maison et de leur terre. Il y a de la grandeur à s'intéresser...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
" Je ne dis pas que les hommes ont tort de porter leur regard au-delà de leur femme, de leur maison et de leur terre. Il y a de la grandeur à s'intéresser à la gloire de son pays, au bien de son peuple, plus encore aux horizons inconnus ou à l'avenir de l'humanité. Je ne dis pas non plus que les femmes ont tort quand elles vouent leur vie à un être entre tous, faisant de lui leur monde, leur océan, leur futur, et se refusant à le comparer à qui que ce soit. Aimer, c'est peut-être tout simplement cesser de comparer. Et il y a quelque chose de divin dans cette sacralisation d'un être qui ne le méritait pas plus qu'un autre, ni moins, si l'on croit que tout homme est sacré. Mais il se mêle à ce goût des hommes pour les horizons vastes et pour les ciels nouveaux tant d'insatisfaction de son lot, de sa propre personne et de son vis-à-vis, quel qu'il soit, tant de refus de ses limites et de volonté de puissance, tant de haine de la réalité, tant d'enfantillage, en un mot... Et il y a dans le penchant des femmes pour la fidélité un souci de sécurité, un refus de s'aventurer et un désir de posséder - ses clés, son jardin, son époux - qui s'apparente à un refus non moins enfantin de perdre, de manquer, en un mot de la mort ".