Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il y a eu une démocratie congolaise conquise avec calme et espoir dans l'enceinte de la Conférence nationale souveraine à Brazzaville au tout début...
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Résumé
Il y a eu une démocratie congolaise conquise avec calme et espoir dans l'enceinte de la Conférence nationale souveraine à Brazzaville au tout début des années 1990. Mais cette " volonté des urnes " s'est dissoute dans la fièvre de l'or noir.
Les intervenants extérieurs - particulièrement une " certaine " France à travers les hommes de l'Elysée, ceux de la compagnie pétrolière Elf et ceux des réseaux maffieux (affairistes et politiciens mêlés) - ont épaulé pendant 15 ans le régime totalitaire de Sassou-Nguesso soutenu, d'autre part, par ses voisins et homologues gabonais et angolais, également " bons amis de la France ". Aussi, dès 1991, Elf et ses comparses ont-ils comploté pour renverser la démocratie pluraliste naissante. En août 1992, les urnes ont sanctionné le dictateur ; mais les jeunes institutions ont été démantelées pour consacrer, en octobre 1997, le retour de Sassou II.
Les guerres congolaises consécutives et successives (1997-1998) n'ont pas eu pour but de défendre les acquis démocratiques ni les intérêts vitaux du peuple congolais. Elles sont bien le fait d'acteurs politiques connus, nationaux et étrangers. La France - la " Françafrique " - a participé directement par argent, armement, mercenaires, conseillers interposés, à l'anéantissement de Brazzaville et à la tribalisation de la société congolaise.
L'auteur " revisite " cette crise meurtrière dont les abcès n'ont pas encore été crevés. Une revue de la presse afro-parisienne ainsi qu'une analyse des positions de la diaspora complètent cette évocation. Le vœu final : qu'une commission d'enquête dans un cadre démocratique s'attaque enfin à l'impunité au Congo, tant des crimes économiques que des crimes de guerres et des crimes contre l'humanité, commis avec la complicité de certains étrangers.