Je découvre Christiana Moreau à travers son troisième roman, les deux premiers m’attendant depuis quelques années dans ma longue PAL. Dès que j’ai vu « La Dame d’argile » sur NetGalley, je l’ai demandé. C’est un livre qui se lit très rapidement, court et intense. Un roman sur l’art florentin et l’histoire d’émigrés italiens et de l’Italie, ce livre m’appelait, hommage à mon grand-père, émigré lui aussi et à mes racines. J’ai apprécié la finesse de Christiana Moreau, la découverte de l’histoire de l’Italie et surtout celle d’Angela et de son mari émigré
en Belgique sur de belles paroles comme ce fut le cas en France pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Une histoire magnifique sur la Renaissance italienne, l’envie pour les femmes de changer leurs vies liées aux hommes, en quête de leurs libertés et de leurs envies…
Christiana Moreau met son art en mots au travers de ses personnages, mettant en lumière des métiers, des histoires à toutes celles qui se battent pour changer les choses ou à leurs descendantes qui utilisent l’héritage transmis, le don passé de génération en génération en rendant justice et hommage à leurs ancêtres. L’écriture est fine, précise et transporte ses lecteurs dans une histoire magnifique toute en délicatesse, un hommage aux arts et aux femmes.
Sous l’expertise de Pierre, expert en art ancien, Sabrina en apprend un peu plus sur l’histoire de « La Sans Pareille », héritée de sa grand-mère Angela dont elle hérité le goût pour l’art qu’elle met au service du musée des Beaux-Arts à Bruxelles. L’histoire de ce buste féminin est étroitement liée à celle d’Angela et de ses ancêtres.
A 20 ans, celle-ci a quitté son Italie natale et sa famille pour rejoindre son mari en Belgique. Après la guerre et la chute du Duce, le gouvernement italien fait miroiter une vie meilleure plein de promesses et d’avantages en Belgique. Des milliers et des milliers de travailleurs italiens sont envoyés travailler dans les mines belges en échange de l’envoi de charbon en Italie.
Affiches de propagande vendant des promesses illusoires pour les jeunes pleins d’espoir, loin de la pauvreté et des partisans de Mussolini ou du communisme.
Une vie difficile pour les enfants qui subiront brimades, surnoms et harcèlements dû au fait d’être des émigrés tolérés mais pas acceptés.
Pour découvrir l’histoire de Costanza Marsiato, la sculptrice du buste de Simonetta Vespucci, l’adulation des Florentins, Sabrina part à Florence et reconstruit l’histoire de Simonetta Vespucci et la sienne aidé par Stefano Benedetti, docteur en histoire de l’art et expert de la Renaissance italienne.
Trois histoires s’entremêlent aux recherches de Sabrina, celles de trois femmes de l’âge d’or florentin aux heures les plus sombres de l’Italie, de l’Inquisition au fascisme, de la condition des femmes à vouloir s’émanciper, de la soumission à l’autorité des hommes…
Tout a commencé à Impruneta, un petit village de Toscane où Costanza a pris son destin en main, celui d’être une artiste auprès des plus grands de Florence, elle, une femme dans un milieu d’hommes.
Simonetta Cataneo quitte son village natal pour devenir une Vespucci, mariée par procuration à tout juste 15 ans à l’une des familles les plus influentes et riches de Florence. Arrachée à son foyer, elle oscille entre peur et curiosité.
Le destin de ces quatre femmes est lié à jamais à celui de « La Sans Pareille ». L’histoire de ce buste de la beauté de Florence est liée à l’histoire de l’art florentin, aux Médicis et aux plus grands artistes de la Renaissance italienne.
Des siècles après, Sabrina va rendre sa gloire aux femmes à l’origine de « La Sans Pareille », à leurs combats pour exister à une époque où les femmes ne devaient qu’obéissance.
Pourquoi une jeune femme d’origine modeste a en sa possession une œuvre aussi rare que majestueuse ?
Comment l’histoire de sa grand-mère peut-elle avoir un lien avec l’apogée de l’art florentin ?
Ce roman est un hommage aux miniers italiens et aux émigrés venus en Belgique pour une vie meilleure.
L’histoire de l’art et de la Renaissance italienne est magnifiquement écrite et donne envie d’en savoir plus sur Savonarole, l’obscurantisme, les autodafés et l’Inquisition italienne.
Les descriptions des conditions de voyage et de survie dans les anciens camps de concentration allemands en Belgique complètent la mise en lumière des émigrés italiens et de leurs conditions de vie et de travail dans l’enfer minier où les hommes mourraient de la silicose.
Un sujet honteux comme le furent d’autres événements similaires dans les pays occupés et dans l’après-guerre où tout était à reconstruire.
La fragilité et la force d’un roman à quatre voix de Christiana Moreau !
Je découvre Christiana Moreau à travers son troisième roman, les deux premiers m’attendant depuis quelques années dans ma longue PAL. Dès que j’ai vu « La Dame d’argile » sur NetGalley, je l’ai demandé. C’est un livre qui se lit très rapidement, court et intense. Un roman sur l’art florentin et l’histoire d’émigrés italiens et de l’Italie, ce livre m’appelait, hommage à mon grand-père, émigré lui aussi et à mes racines. J’ai apprécié la finesse de Christiana Moreau, la découverte de l’histoire de l’Italie et surtout celle d’Angela et de son mari émigré en Belgique sur de belles paroles comme ce fut le cas en France pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Une histoire magnifique sur la Renaissance italienne, l’envie pour les femmes de changer leurs vies liées aux hommes, en quête de leurs libertés et de leurs envies…
Christiana Moreau met son art en mots au travers de ses personnages, mettant en lumière des métiers, des histoires à toutes celles qui se battent pour changer les choses ou à leurs descendantes qui utilisent l’héritage transmis, le don passé de génération en génération en rendant justice et hommage à leurs ancêtres. L’écriture est fine, précise et transporte ses lecteurs dans une histoire magnifique toute en délicatesse, un hommage aux arts et aux femmes.
Sous l’expertise de Pierre, expert en art ancien, Sabrina en apprend un peu plus sur l’histoire de « La Sans Pareille », héritée de sa grand-mère Angela dont elle hérité le goût pour l’art qu’elle met au service du musée des Beaux-Arts à Bruxelles. L’histoire de ce buste féminin est étroitement liée à celle d’Angela et de ses ancêtres.
A 20 ans, celle-ci a quitté son Italie natale et sa famille pour rejoindre son mari en Belgique. Après la guerre et la chute du Duce, le gouvernement italien fait miroiter une vie meilleure plein de promesses et d’avantages en Belgique. Des milliers et des milliers de travailleurs italiens sont envoyés travailler dans les mines belges en échange de l’envoi de charbon en Italie.
Affiches de propagande vendant des promesses illusoires pour les jeunes pleins d’espoir, loin de la pauvreté et des partisans de Mussolini ou du communisme.
Une vie difficile pour les enfants qui subiront brimades, surnoms et harcèlements dû au fait d’être des émigrés tolérés mais pas acceptés.
Pour découvrir l’histoire de Costanza Marsiato, la sculptrice du buste de Simonetta Vespucci, l’adulation des Florentins, Sabrina part à Florence et reconstruit l’histoire de Simonetta Vespucci et la sienne aidé par Stefano Benedetti, docteur en histoire de l’art et expert de la Renaissance italienne.
Trois histoires s’entremêlent aux recherches de Sabrina, celles de trois femmes de l’âge d’or florentin aux heures les plus sombres de l’Italie, de l’Inquisition au fascisme, de la condition des femmes à vouloir s’émanciper, de la soumission à l’autorité des hommes…
Tout a commencé à Impruneta, un petit village de Toscane où Costanza a pris son destin en main, celui d’être une artiste auprès des plus grands de Florence, elle, une femme dans un milieu d’hommes.
Simonetta Cataneo quitte son village natal pour devenir une Vespucci, mariée par procuration à tout juste 15 ans à l’une des familles les plus influentes et riches de Florence. Arrachée à son foyer, elle oscille entre peur et curiosité.
Le destin de ces quatre femmes est lié à jamais à celui de « La Sans Pareille ». L’histoire de ce buste de la beauté de Florence est liée à l’histoire de l’art florentin, aux Médicis et aux plus grands artistes de la Renaissance italienne.
Des siècles après, Sabrina va rendre sa gloire aux femmes à l’origine de « La Sans Pareille », à leurs combats pour exister à une époque où les femmes ne devaient qu’obéissance.
Pourquoi une jeune femme d’origine modeste a en sa possession une œuvre aussi rare que majestueuse ?
Comment l’histoire de sa grand-mère peut-elle avoir un lien avec l’apogée de l’art florentin ?
Ce roman est un hommage aux miniers italiens et aux émigrés venus en Belgique pour une vie meilleure.
L’histoire de l’art et de la Renaissance italienne est magnifiquement écrite et donne envie d’en savoir plus sur Savonarole, l’obscurantisme, les autodafés et l’Inquisition italienne.
Les descriptions des conditions de voyage et de survie dans les anciens camps de concentration allemands en Belgique complètent la mise en lumière des émigrés italiens et de leurs conditions de vie et de travail dans l’enfer minier où les hommes mourraient de la silicose.
Un sujet honteux comme le furent d’autres événements similaires dans les pays occupés et dans l’après-guerre où tout était à reconstruire.