En cours de chargement...
Le temps d'une pause et d'une réflexion sur son métier de "flic" qu'il a tant aimé, Christophe Gavat nous fait vivre des aventures étonnantes, drôles parfois, douloureuses souvent : le démantèlement d'une équipe de braqueurs, l'élucidation de meurtres, l'arrestation d'escrocs, une mission de lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane... Dans son premier livre, 96 heures, un commissaire en garde à vue, il racontait sa mise en examen dans l'affaire Neyret pour "association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants".
Dans Flic un jour, flic toujours, il raconte l'après... La parole libérée, il pose un regard critique sur l'évolution des institutions policière et judiciaire. Sans langue de bois, il dénonce les dérives et les paradoxes du système, décrit la perte de l'humain au bénéfice du politique, l'oubli du terrain au profit de la statistique... Mêlant réflexions et anecdotes, ce talentueux conteur retrace avec humour et émotion une vie de flic, jalonnée de rencontres violentes, touchantes et qui ne laissent pas indifférent.
Flic un Jour, Flic Toujours
Dans « 96 heures », Christophe Gavat racontait sa mise en examen dans ce que l'on a appelé « l'affaire Neyret ». « Flic un jour, Flic Toujours » est écrit au moment où Christophe Gavat prend la décision de se mettre en disponibilité de la police. « Besoin de prendre de la distance avec ce métier que j'ai tant aimé ».
Seulement, quand ce métier est votre passion, on ne s'en détache pas aussi facilement et il revient vite à vous : « Flic un jour, Flic Toujours ».
Aussi, certains souvenirs de sa carrière sont relatés. Les amis, les collègues et les affaires marquantes (« étonnantes, drôles parfois, douloureuses souvent »). Mais cette prise de distance permet à Christophe Gavat de confier son analyse sur l'évolution du regard de la société sur la police, sur les institutions policière et judiciaire. La critique d'un système qui dérive vers une recherche du chiffre, des statistiques (qui peuvent tout et rien dire) et qui progressivement écarte l'humain.
Face à tant d'expériences relatées, la correctrice de son livre lui dit spontanément « Vous avez vécu mille vies ! ». Et Christophe Gavat de terminer sur ces mots : « Non, pas mille vies. Une seule mais de flic. Faite de milliers de rencontres. L'homme dans toute sa splendeur ou sa misère. Avec ses failles et ses doutes. Sa générosité et ses excès.
Je n'en regrette aucune.
Même les plus douloureuses.
Elles font toujours avancer ».