Les derniers jours de la IVe République ont été très mouvementés comme en témoigne le livre de Michel Winock, c'est le moins que l'on puisse dire. En effet, la France traversait alors une grave crise politique qui allait, en quelques jours, mettre à mort les institutions qui étaient alors en place. Le grand tournant a lieu le 13 mai 1958, date à laquelle l'étude du livre s'intéresse, où le ministère de l'Algérie, à Alger, est pris d'assaut "à l'issue d'une manifestation qui a tourné à la sédition". En effet, un "Comité de salut public" s'est autoproclamé et demande la démission
du gouvernement. L'objectif de l'armée est de mettre à la tête de l’État le général de Gaulle. Pour le Comité, il est le seul à pouvoir maintenir l'Algérie française. Michel Winock, spécialiste de l'histoire de la République française, analyse donc cette journée du 13 mai 1958 qui "s'impose sans contredit dans le lot des "journées" les plus retentissantes que la France ait connues au XXe siècle".
L'agonie de la IVe République
Les derniers jours de la IVe République ont été très mouvementés comme en témoigne le livre de Michel Winock, c'est le moins que l'on puisse dire. En effet, la France traversait alors une grave crise politique qui allait, en quelques jours, mettre à mort les institutions qui étaient alors en place. Le grand tournant a lieu le 13 mai 1958, date à laquelle l'étude du livre s'intéresse, où le ministère de l'Algérie, à Alger, est pris d'assaut "à l'issue d'une manifestation qui a tourné à la sédition". En effet, un "Comité de salut public" s'est autoproclamé et demande la démission du gouvernement. L'objectif de l'armée est de mettre à la tête de l’État le général de Gaulle. Pour le Comité, il est le seul à pouvoir maintenir l'Algérie française. Michel Winock, spécialiste de l'histoire de la République française, analyse donc cette journée du 13 mai 1958 qui "s'impose sans contredit dans le lot des "journées" les plus retentissantes que la France ait connues au XXe siècle".