Voilà un roman qui commence comme un monologue, celui d’un gamin qui ne va pas très bien, un petit solitaire qui compte parmi ses amis – du moins dans sa tête - des personnalités hors du commun tel que Janis Joplin, Jimmy Hendrix ou encore Jim Morrison, la petite bande des rockers qui ont tous perdu la vie à 27 ans. Ce môme adore son père et est persuadé qu’il va lui même mourir comme ses amis à 27 ans. Mais c’est son père qui va lui faire faut bond en disparaissant prématurément. Quant à sa mère, la réalité lui est tellement insupportable qu’elle part faire
de l’humanitaire en Inde. “Mes parents auraient pu rester un problème s’ils ne l’avaient pas réglé d’eux-mêmes. En disparaissant chacun à sa façon.” On comprend pourquoi le gamin ne tient pas trop à s’attacher. Et donc le monologue se poursuit assez flamboyant en vérité car Mahault Mollaret possède un talent rare, celui de peindre l’univers déjanté d’un gosse mal aimé et franchement paumé.
Le récit débute en 1988 et s’achève en 2015. C’est toute l’habileté de la romancière qui parvient à jouer avec le temps sur un mode franchement inventif. Le ton évolue alternant le brutal, le surprenant et le déjanté. On est brinquebalé par une narration qui a toutes les apparences du foutraque mais qui, en vérité, nous mène exactement où elle le souhaite. Mahaut Mollaret nous propose un petit bijou de littérature remarquablement ciselé. Le lecteur finit d’ailleurs par se demander s’il n’a pas intégré cet univers parallèle un tantinet frappadingue qui fait le quotidien de notre personnage. “K.O Debout” génère une incroyable force d’entrainement, une espèce de tourbillon incontrôlable qui ne nous lâche plus. Oui ce roman tient de la performance, de l’expérience réussie et du pied de nez littéraire à la reproduction de l’identique que nous propose une telle quantité d’oeuvres romanesques que l’on a arrêté de les compter.
“K.O Debout” est une aventure à tenter. On rit, on s’amuse, on prend peur, on revit toute une gamme d’émotions qui nous laissent, au terme du roman, avec le sentiment d’avoir vécu une expérience littéraire hors norme. Vous pouvez en être certain ce K.O ne vous laissera pas indemne.
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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Voilà un roman qui commence comme un monologue, celui d’un gamin qui ne va pas très bien, un petit solitaire qui compte parmi ses amis – du moins dans sa tête - des personnalités hors du commun tel que Janis Joplin, Jimmy Hendrix ou encore Jim Morrison, la petite bande des rockers qui ont tous perdu la vie à 27 ans. Ce môme adore son père et est persuadé qu’il va lui même mourir comme ses amis à 27 ans. Mais c’est son père qui va lui faire faut bond en disparaissant prématurément. Quant à sa mère, la réalité lui est tellement insupportable qu’elle part faire de l’humanitaire en Inde. “Mes parents auraient pu rester un problème s’ils ne l’avaient pas réglé d’eux-mêmes. En disparaissant chacun à sa façon.” On comprend pourquoi le gamin ne tient pas trop à s’attacher. Et donc le monologue se poursuit assez flamboyant en vérité car Mahault Mollaret possède un talent rare, celui de peindre l’univers déjanté d’un gosse mal aimé et franchement paumé.
Le récit débute en 1988 et s’achève en 2015. C’est toute l’habileté de la romancière qui parvient à jouer avec le temps sur un mode franchement inventif. Le ton évolue alternant le brutal, le surprenant et le déjanté. On est brinquebalé par une narration qui a toutes les apparences du foutraque mais qui, en vérité, nous mène exactement où elle le souhaite. Mahaut Mollaret nous propose un petit bijou de littérature remarquablement ciselé. Le lecteur finit d’ailleurs par se demander s’il n’a pas intégré cet univers parallèle un tantinet frappadingue qui fait le quotidien de notre personnage. “K.O Debout” génère une incroyable force d’entrainement, une espèce de tourbillon incontrôlable qui ne nous lâche plus. Oui ce roman tient de la performance, de l’expérience réussie et du pied de nez littéraire à la reproduction de l’identique que nous propose une telle quantité d’oeuvres romanesques que l’on a arrêté de les compter.
“K.O Debout” est une aventure à tenter. On rit, on s’amuse, on prend peur, on revit toute une gamme d’émotions qui nous laissent, au terme du roman, avec le sentiment d’avoir vécu une expérience littéraire hors norme. Vous pouvez en être certain ce K.O ne vous laissera pas indemne.
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)