...Et à la dernière page de ce fabuleux roman, tout va mal...
On a aussitôt l'envie de le relire pour revivre cette histoire aussi pudique que bouleversante, retrouver cette galerie de personnages inoubliables qui nous « prend aux tripes » grâce au talent de son créateur.
Doug, notre « héros » interpelle à tout bout de champ son lecteur, lui permet donc de s'immiscer complètement dans sa vie, ce qui donne à la narration ce caractère si spontané, si sincère.
Comme ce tempérament frondeur et facilement insolent qu'il reconnait, mais qu'il essaye tant bien que mal de maitriser,
même face à la malveillance dont il est parfois l'objet.
Doug est un garçon extrêmement sensible, et plein de bonne volonté.
Son quotidien est pénible, mais il sait y déceler des petites joies aussi fugitives que le sourire d'une mère le plus souvent accablée, ou la beauté des dessins d'un grand peintre naturaliste.
Dessins dont les sujets sont associés comme un fil rouge tout au long du livre aux multiples événements qui surviennent dans sa vie, et ça c'est génial.
Et puis il y a tous les non-dits, tous ces détails suggérés qui apportent au lecteur le sourire, la colère ou les larmes.
Vous avez entre les mains un grand livre, de ceux que l'on n'oublie pas, vous allez pleurer.
Après ça, tout ira toujours bien
C'est le jeune Doug, fraichement déménagé, qui vous raconte son histoire.
Fraîchement c'est un grand mot, sauf à la bibliothèque, où il y a la clim'.
Et puis bon, les déménagements c'est rarement fun. Surtout quand on ne connaît personnes.
La question se pose : que faire de ces journées d'étés à rallonge, coincé entre un frère tyrannique et un père absent ?
s'échapper, et dessiner des oiseaux ?
Pourquoi pas...