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Dans ce second volume, nous retrouvons d'abord Duvivier en exil à Hollywood de 1940 à 1945, où, privé de l'indépendance dont il jouissait dans les studios français, il met néanmoins son professionnalisme au service de productions prestigieuses, dirigeant des vedettes telles que Edward G. Robinson ou Charles Laughton. De retour en Europe, il laisse éclater son goût du noir dans Panique, féroce adaptation de Simenon.
C'est le début d'une deuxième carrière, plus inégale que celle d'avant-guerre, mais non dépourvue de grands films, comme Marianne de ma jeunesse, songerie mélancolique et intime, le terrible Voici le temps des assassins, où il retrouve Jean Gabin vingt ans après La belle équipe, ou encore Marie-Octobre, observation d'un groupe d'anciens résistants dont les masques tombent à la faveur de retrouvailles.
Les dernières années ont un goût amer : Duvivier poursuit en vain des projets ambitieux qu'il ne parvient pas à faire aboutir, et doit accepter des films de moindre intérêt. Il meurt en octobre 1967, un mois après l'achèvement de Diaboliquement vôtre.