Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
J'ai le sentiment, de temps à autre, que je devrais transformer le Journal, ainsi que l'a fait Proust dans sa vie et ses souvenirs. Mais le risque alors...
Lire la suite
J'ai le sentiment, de temps à autre, que je devrais transformer le Journal, ainsi que l'a fait Proust dans sa vie et ses souvenirs. Mais le risque alors c'est qu'un élément ne manque, ce qui manque à mes romans selon Martha : chaleur et humanité. Elles ont été perdues au cours de la métamorphose en mythe, ou roman.
Anaïs Nin continue la formidable chronique de sa vie. Le tome 4 de son Journal couvre les années 1944-1947. Ses années américaines, dans l'excitation et le foisonnement de Greenwich Village. Avec toujours, des rencontres extraordinaires, un entourage brillant où se côtoient de jeunes artistes qui deviendront des célébrités : Gore Vidal, Richard Wright, Truman Capote... et des maîtres consacrés, comme le grand critique Edmund Wilson. Le journal d'Anaïs Nin demeure un irremplaçable document sur l'univers intellectuel de la France et des Etats-Unis durant les années 1930-1950.