Une fois de plus j'entamerai ma chronique par un préambule, non pas par envie de parler pour ne rien dire, mais uniquement pour me préparer, trouver les mots pour chroniquer ce titre. Je ne suis pas celle que je suis n'est pas un livre à prendre à la légère, tout est dureté dans ce livre. La vie de Donya n'est pas très enviable donc je vous laisse encore quelques lignes de répit pour vous y préparer.
Dire que j'ai faillit ne pas lire ce livre, cela aurait pu être une erreur pour ma vie de lecteur et d'homme, mais rassurez-vous, ma bibliothécaire rode, elle me l'a fortement conseillé,
et re-conseillé. La date butoir pour le rendre arrivait à son terme tandis que ma PAL grandissait à vue d'œil, le dilemme des gros lecteurs . J'ai finalement ouvert ce livre, pour ne plus jamais le refermer car il fait partie intégrante de mon âme à présent.
Je ne suis pas celle que je suis est un appel à la vie comme le dit si bien la narratrice, elle y expose son existence, sans faux-semblant, sans l'enjoliver. On suit Donya à travers son enfance en Iran, et son présent en France via ses psychanalyses. On est spectateur de sa vie, on est un peu son psy car nous l'écoutons, nous la lisons plus précisément, sans pouvoir l'aider ni la conseiller. Au fil des séances son français s'améliorera, faisant pâlir le français lambda. Ce titre peut également être vu comme une critique de la psychanalyse. En effet, que fait son psy, qui n'est qu'un homme, à part l'écouter et prononcer quelques "oui", "humm", "je vous écoute"? Pas grand chose si ce n'est empocher l'argent, toutefois parler permet à Donya de s'exprimer, extérioriser ses peurs, de comprendre son passé, de voir son enfance avec ses yeux d'adulte lui permettant d'avancer.
On découvre au début du livre une femme suicidaire aux multiples personnalités, seule au monde et dépaysée, rien de bien rassurant pour sa santé mentale et physique. Au fil des pages on apprendra pourquoi elle est devenue ainsi, on découvrira les horreurs de sa vie, et de celles des femmes en général en Iran. Grand nombre de femmes connaissent la violence, l'inceste, le viol "autorisé" par le pouvoir, la prostitution.
L'Homme recherche depuis la nuit des temps l'égalité, la recherche du bonheur, alors pourquoi l'homme opprime-t-il autant la femme, la dégradant, la violentant, la brisant; le tout sous le couvert de la loi et/ou la religion? Le pire est que cela ne s'arrête pas car malgré la lutte des femmes pour s'émanciper, pour être libres, certaines font tout le contraire en prônant leur liberté.
Ce que je retiens de ce livre est la lutte perpétuelle de notre héroïne depuis toute petite pour une vie meilleure, fille surdouée et mignonne mais méprisée par son entourage car trop intelligente et trop belle. Son côté révolutionnaire et lutte des classes lui jouera également de mauvais tour car qui pense individuellement est néfaste au pouvoir, et ce quelque soit le pays. Donya se sent à l'étroit en Iran, elle ne veut qu'une chose, partir, s'évader physiquement et psychologiquement, elle usera de bons nombres de subterfuges pour y parvenir. Elle se retrouvera en France, comme on a pu le constater, et son fameux: liberté-égalité-fraternité. Malheureusement ces mots ne sont que folklores car ces termes sont devenus obsolètes. Nous vivons dans un monde où personne n'a de temps pour son prochain, ni une simple oreille à prêter, pourtant cela ferait le plus grand bien. Donya comme tant de personnes ne se retrouveraient pas aussi mal si quelqu'un leurs tendaient la main.
Je ne suis pas celle que je suis est le premier titre annonçant d'autres ouvrages déclare l'auteure à la fin. J'espère pouvoir lire la suite de la vie de cette femme, mais est-ce un titre autobiographique, une histoire romancée ou une simple fiction? Allez savoir, mais là n'est pas la véritable question car l'horreur de ces femmes est malheureusement réel et que nous ne faisons rien pour l'éradiquer, moi le premier.
J'aimerais tant vous inciter à découvrir ce titre si ce n'est pas déjà fait mais je sais bien que ma chronique n'est en aucun cas à la hauteur de ce titre. Ce livre m'a ensorcelé, il m'a ouvert les yeux, me donne encore la chair de poule, je souffre pour ces femmes, cela ne leur est d'aucun secours je sais. J'ai beau être un homme ce titre m'a parlé, le parcours de cette femme est époustouflant, son courage est hallucinant car pour vivre toutes ces horreurs et être encore debout, il faut du courage et un mental d'acier. Je serai un Homme si je n'ai que le dixième de la force de cette femme.
Être une femme, un combat à vie
Une fois de plus j'entamerai ma chronique par un préambule, non pas par envie de parler pour ne rien dire, mais uniquement pour me préparer, trouver les mots pour chroniquer ce titre. Je ne suis pas celle que je suis n'est pas un livre à prendre à la légère, tout est dureté dans ce livre. La vie de Donya n'est pas très enviable donc je vous laisse encore quelques lignes de répit pour vous y préparer.
Dire que j'ai faillit ne pas lire ce livre, cela aurait pu être une erreur pour ma vie de lecteur et d'homme, mais rassurez-vous, ma bibliothécaire rode, elle me l'a fortement conseillé, et re-conseillé. La date butoir pour le rendre arrivait à son terme tandis que ma PAL grandissait à vue d'œil, le dilemme des gros lecteurs . J'ai finalement ouvert ce livre, pour ne plus jamais le refermer car il fait partie intégrante de mon âme à présent.
Je ne suis pas celle que je suis est un appel à la vie comme le dit si bien la narratrice, elle y expose son existence, sans faux-semblant, sans l'enjoliver. On suit Donya à travers son enfance en Iran, et son présent en France via ses psychanalyses. On est spectateur de sa vie, on est un peu son psy car nous l'écoutons, nous la lisons plus précisément, sans pouvoir l'aider ni la conseiller. Au fil des séances son français s'améliorera, faisant pâlir le français lambda. Ce titre peut également être vu comme une critique de la psychanalyse. En effet, que fait son psy, qui n'est qu'un homme, à part l'écouter et prononcer quelques "oui", "humm", "je vous écoute"? Pas grand chose si ce n'est empocher l'argent, toutefois parler permet à Donya de s'exprimer, extérioriser ses peurs, de comprendre son passé, de voir son enfance avec ses yeux d'adulte lui permettant d'avancer.
On découvre au début du livre une femme suicidaire aux multiples personnalités, seule au monde et dépaysée, rien de bien rassurant pour sa santé mentale et physique. Au fil des pages on apprendra pourquoi elle est devenue ainsi, on découvrira les horreurs de sa vie, et de celles des femmes en général en Iran. Grand nombre de femmes connaissent la violence, l'inceste, le viol "autorisé" par le pouvoir, la prostitution.
L'Homme recherche depuis la nuit des temps l'égalité, la recherche du bonheur, alors pourquoi l'homme opprime-t-il autant la femme, la dégradant, la violentant, la brisant; le tout sous le couvert de la loi et/ou la religion? Le pire est que cela ne s'arrête pas car malgré la lutte des femmes pour s'émanciper, pour être libres, certaines font tout le contraire en prônant leur liberté.
Ce que je retiens de ce livre est la lutte perpétuelle de notre héroïne depuis toute petite pour une vie meilleure, fille surdouée et mignonne mais méprisée par son entourage car trop intelligente et trop belle. Son côté révolutionnaire et lutte des classes lui jouera également de mauvais tour car qui pense individuellement est néfaste au pouvoir, et ce quelque soit le pays. Donya se sent à l'étroit en Iran, elle ne veut qu'une chose, partir, s'évader physiquement et psychologiquement, elle usera de bons nombres de subterfuges pour y parvenir. Elle se retrouvera en France, comme on a pu le constater, et son fameux: liberté-égalité-fraternité. Malheureusement ces mots ne sont que folklores car ces termes sont devenus obsolètes. Nous vivons dans un monde où personne n'a de temps pour son prochain, ni une simple oreille à prêter, pourtant cela ferait le plus grand bien. Donya comme tant de personnes ne se retrouveraient pas aussi mal si quelqu'un leurs tendaient la main.
Je ne suis pas celle que je suis est le premier titre annonçant d'autres ouvrages déclare l'auteure à la fin. J'espère pouvoir lire la suite de la vie de cette femme, mais est-ce un titre autobiographique, une histoire romancée ou une simple fiction? Allez savoir, mais là n'est pas la véritable question car l'horreur de ces femmes est malheureusement réel et que nous ne faisons rien pour l'éradiquer, moi le premier.
J'aimerais tant vous inciter à découvrir ce titre si ce n'est pas déjà fait mais je sais bien que ma chronique n'est en aucun cas à la hauteur de ce titre. Ce livre m'a ensorcelé, il m'a ouvert les yeux, me donne encore la chair de poule, je souffre pour ces femmes, cela ne leur est d'aucun secours je sais. J'ai beau être un homme ce titre m'a parlé, le parcours de cette femme est époustouflant, son courage est hallucinant car pour vivre toutes ces horreurs et être encore debout, il faut du courage et un mental d'acier. Je serai un Homme si je n'ai que le dixième de la force de cette femme.