En France, l'intervention du pouvoir politique dans le domaine culturel est une tradition, contrairement à d'autres pays qui s'en remettent bien davantage aux seules lois du marché. Le ministère de la Culture, créé en 1959 par André Malraux, a conservé depuis cette époque un grand prestige, même s'il doit partager son rôle avec de nombreux partenaires : les collectivités locales (communes, départements, régions), d'autres ministères (Education nationale, Jeunesse et Sports notamment) et le réseau associatif. C'est ainsi que le financement de la culture n'est plus assuré que pour moitié par l'Etat. Chaque notice, de 4, 6 ou 8 pages, rédigée par un spécialiste, fait le point sur le domaine étudié (archives, musées, bibliothèques, musique et danse, patrimoine, etc.). Après un bref rappel historique, le rôle de l'administration centrale et de ses services déconcentrés d'une part, et des opérateurs locaux d'autre part, est examiné, notamment dans l'application de la réglementation. Les aspects économiques ne sont pas oubliés : retombées économiques locales, pratiques culturelles amateurs, fréquentation par le public, industries des biens culturels, etc. Une bibliographie, une liste des sigles utilisés et un index complètent l'ensemble.