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Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
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La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
"Inséparables" a reçu le prix Strega 2012 qui correspond en Italie à notre Goncourt. Si le prix Goncourt était décerné tous les ans à un très bon livre, cela se saurait. En Italie, il doit, je pense, en être de même et c'est rassurant. Ce n'est pas que "Inséparables" soit assommant ou totalement raté mais il ressemble à bon nombre de nos prix à nous, pas vraiment original ni particulièrement passionnant...
Le livre s'ouvre sur le départ de Filipo pour Cannes où son premier long métrage, un dessin animé, a été sélectionné pour "Un certain regard". Marié à une comédienne
de mauvaises sitcoms un peu hystérique, Filipo découvrira très vite les affres de la célébrité, les aventures d'une nuit comme les menaces terroristes.
Samuel, son frère cadet pour lequel la réussite est une évidence. Après de brillantes études, il jouit d'une situation très enviable dans le commerce du coton, de jolies fiancées, de belles voitures et d'un beau mariage en vue.
Inséparables durant leur enfance, très proches au moment où débute l'histoire, nous allons assister à la chute des deux frères, rattrapés par un passé peu glorieux. Miné par des problèmes sexuels et un licenciement pour l'un, déprimé par une menace de mort de la part d'un groupuscule islamiste pour l'autre, Filipo et Samuel vont peu à peu s'éloigner jusqu'à devenir comme des Abel et Caïn modernes.
Trame classique de tragédie, "Inséparables" n'en est pas forcément une pour autant. Le ton employé par l'auteur, ironique et grinçant, lui donne un côté très contemporain et évite de s'embourber dans le drame bourgeois qu'il aurait pu être. Ca se lit facilement, le traduction semble parfaite, mais les situations convenues que vivent les deux frères, héros assez antipathiques, ne m'ont pas vraiment passionnées. Et ce n'est pas la dernière partie, sorte de climax raté qui va me faire basculer dans un avis positif (surtout avec ce petit rebondissement façon polar dans les toutes dernières pages, qui, lui, tombe vraiment à plat).
Sous sa couverture colorée et réussie, se cache un roman au style élégant et au regard distancié sur deux personnages modernes mais négatifs, englués dans des problématiques de grands bourgeois qui, hélas, n'ont réveillé chez moi aucune compassion ni intérêt véritable, seulement une lecture polie et tiède. "Inséparables" ira donc rejoindre le Goncourt 2011 dans la pile "A donner".
Je n'ai jamais lu Piperno et en commençant ce livre j'ai été agréablement surprise par le ton badin de l'auteur. Il faut dire que je venais de finir deux livres assez lourds et que cette légèreté me faisait du bien.
Les inséparables sont les deux frères Pontecorvo, Filippo et Samuel. L'auteur nous les présente alternativement dans les deux premières parties, notamment dans leurs problèmes de couple et leur vie professionnelle.
En dehors de quelques confidences scabreuses, le sujet est intéressant surtout quand il se corse d'une sombre histoire concernant le père Léo Pontecorvo.
L'histoire
de famille et de fraternité est passionnante et s'inscrit dans la pesanteur de la figure féminine de la mère juive.
Par contre, si j'ai apprécié la légèreté au départ, celle-ci se trouve déplacée sur certains sujets ( menaces islamistes suite au succès de la BD de Filippo, mort de Léo).
Il me semble que le roman aurait gagné en intensité si certains détours avaient été évité, si cet humour (scènes un peu exagérées) avait été contenu.
Car l'affrontement des deux frères, la description du milieu de la famille juive et les bribes d'analyse psychologique (passé familial et amoureux) sont des points forts du livre.
Cette lecture est agréable. Nous découvrons la vie de ces deux frères très différents, qui, chacun à leur manière affrontent les évènements qui viennent les heurter.
Leurs difficultés amoureuses-sexuelles, financières n'ont plus de secret pour nous.
Rien de révolutionnaire cependant.
Je n'ai pas encore lu la dernière ligne des "Inséparables". Je viendrai donc dans quelques jours confirmer ou infirmer cet avis :-)
Avis et commentaires :
La famille Pontecorvo, Rachel, la mère, les deux frères inséparables, Filippo et Samuel (le narrateur) connut le scandale alors que Léo, le père, médecin émérite, accusé à tort (on le verra en fin de livre) de pédophilie se réfugie dans le silence et le rez de chaussée, désertant le premier étage de la maison familliale. Sur cette base et le scandale, chacun va devoir construire sa vie privée et professionnelle sur le chaos. Pour Filippo, médecin mais plutôt indolent, c'est une engagement dans l'armée puis dans les ONG dans les pays en crise tout en
cultivant son talent de dessinateur, qui au retour de sa dernière mission va rencontrer, Anna, fille unique, adorée de son père, homme aisé et l'épouser, pouvant ainsi vivre à leurs crochets, alors que sa femme se pique d'être actrice à la recherche de la reconnaissance. Pour Samuel, au contraire ce sont des études prestigieuses qui lui permettent de faire fortune dans la finance puis dans le négoce du coton, sans vraiment réussir à trouver le grand amour, partagé entre deux femmes mais impuissant.
Au moment des faits narrés dans ce livre, Filippo, par hasard mais grâce à ses séries de dessins et d'un vague scénario de film tiré de son expérience d'humanitaire, alors même que son ménage bat de l'aile, connaît succés et fortune certes mais sous le coup d'une fatwa de musulman intégriste pour son film alors que son frère Samuel, mal inspiré et à l'aube d'un mariage peu souhaité, se retrouve ruiné.
Ce retour de destin, sur fond de religion et de tradition juive est aussi le récit de blessures intimes jamais guéries, rivalités / admiration entre les 2 frères, de l'effacement volontaire ou non du père.
Globalement peu de surprises dans cette lecture, pas déplaisante mais non passionnante. Texte bien écrit et bonne traduction.
Ce roman est plaisant, les personnages passent par des hauts et des bas, on suit leur péripétie avec un peu d’intérêt et j’ai apprécié cette lecture.
Pour autant, ce n’est pas un coup de cœur.
Les deux frères dont il est question ici sont superficiels et le récit ne laisse pas le lecteur approcher de leurs pensées intimes.
C’est dommage, car mis à part les descriptions de leurs problèmes sexuels, on ne sait pas vraiment ce qu’ils pensent.
Ma lecture a aussi été très longue. C’est dommage.
Cela faisait un moment que j'avais envie de découvrir Alessandro Piperno et notamment son dernier roman, "Persécution". Ayant l'opportunité de lire "Inséparables", roman de la rentrée littéraire 2012, c'est avec ce dernier que je me suis plongée dans l'écriture et l'univers de cet auteur.
J'ai été surprise de la facilité avec laquelle j'ai lu ce roman. Surprise car malgré différents aspects déplaisants de ce roman, je l'ai avalé en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "ouf". L'écriture de Piperno est fluide et les pages se tournent facilement. Pourtant, le fond d'"Inséparables"
n'est pas des plus passionnants... Je n'ai pas réellement éprouvé d'empathie pour ces deux frères que tout oppose. Je ne me suis attachée ni à l'un ni à l'autre tant et si bien que je n'ai été qu'une spectatrice éloignée de leur histoire.
Les personnages sont très marqués, presque caricaturaux. Névrosés tous les deux, ils ne semblent s'accorder que sur un seul point: le sexe. L'un dans l'excès, l'autre dans l'absence, le sexe est un pilier de leurs vies. Tout ou presque tourne autour de cela et façonne leurs personnalités. Au bout d'un moment, perso, ça me blase... Et que dire des deux jeunes femmes qui partagent leurs vies et à qui j'aurai volontiers filé 2 ou 3 claques?
La seule chose qui m'a émue tout de même un peu c'est l'évocation du passé de la famille Pontecorvo et l'enfance des deux frères. Le silence entourant l'évènement qui a changé leurs vies et façonné celle de Samuel, la façon dont ces deux enfants vivent les choses m'ont touchée. Plus tard, la discussion houleuse entre ces deux derniers et leur mère est un moment fort du roman. Ces parties du roman forment une parenthèse que j'aurai aimé voir plus développée quitte à trancher franchement dans le reste. Certes, il y a le phénomène de vases communicants qui fait que lorsque la vie sourit à l'un, l'autre mange son pain noir, mais je n'ai pas trouvé d'intérêt majeur à ce procédé. C'est la vie tout simplement et il n'y a pas à mon sens matière à en faire un roman.
Vous l'aurez compris, je suis assez mitigée sur "Inséparables". Il y a du bon, du moins bon, du superflue et du carrément dispensable pour moi. En bref, un roman que finalement j'oublierai je pense assez vite.
facile est le mot qui m'est venu à l'esprit à la fin de la lecture de ce livre;
Facile à lire, l'écriture est fluide.
Ces deux frères italiens sont certes sympas mais pas plus intéressants que cela. On rentre facilement dans cette histoire familiale où se mêle le sexe (surtout), le terrorisme, la célébrité..... un peu tout en fait.
Je ne me suis pas ennuyée mais je n'a pas été emballée non plus...un livre à lire mais pas un chef d'oeuvre pour moi.
Je l'avoue tout de suite, je n'ai pas réussi à m'intéresser au-delà de 200 pages aux malheurs, tout relatifs, de ces deux frères italiens, de leur mère veuve, de leurs épouses, et je ne pense pas que ce soit le fait de ne pas avoir lu le premier volet de cette histoire familiale qui m'ait empêché d'y entrer.
L'hypocondrie de Filippo, l'exhibitionnisme théâtral d'Anna, le sec pragmatisme de Rachel, la vanité de Semi, ne composent pas des personnages attachants, ni même marquants. Bien sûr, les faits et gestes des uns et des autres sont vus par le prisme de l'esprit pour le moins
torturé des deux frères, mais alors ces « inséparables », que tout sépare, semblent penser par clichés, et n'avoir d'opinions positives que d'eux-même, et encore... Il ne suffit pas pas d'utiliser à longueur de page les adjectifs pathétique, narcissique, mélodramatique, pitoyable, grotesque, pour que le comportement des personnages devienne cohérent et que l'on s'en divertisse. Les retours en arrière sur l'enfance et l'adolescence de Filippo et Samuel n'éclairent pas plus le lecteur, et, finalement, le seul sentiment qui s'impose, c'est l'ennui !
Cela faisait longtemps que j'avais envie de lire et découvrir Alessandro Piperno. Les critiques étaient toujours élogieuses et le style acéré très attirant.
Ma déception fut d'autant plus grande au fil des pages des Inséparables.
J'ai cru d'abord que j'aurais dû lire le premier volet de cette saga familiale pour m'imprégner des personnages et de leur vie. Mais pour cela, le roman est assez bien fait et nous trouvons les clés pour comprendre ce qu'il s'est passé plus de vingt ans auparavant et quel drame s'est joué dans la famille Pontecorvo.
Si on laisse de côté les névroses
et blessures des deux fils 'inséparables' de la famille Pontecorvo, si on abandonne leurs frasques sentimentales, familiales et professionnelles, l'intérêt du roman jaillit enfin.
Alessandro Piperno brosse une critique acerbe des médias et de leur pouvoir d'encenser ou détruire les êtres, les arts ou les actes selon leurs bons vouloir ou celui des actionnaires. La machine médiatique, notamment en Italie, ne connait plus l'objectivité et le journalisme au sens propre.
Ce livre a t-il contre lui le fait que je l’ai lu juste après Anima de Mouawad, ou est-ce parce que je n’ai pas lu le premier volet de cette saga italienne ? Toujours est-il que je n’ai pu entrer dans la vie de ces 2 frères. Longtemps je me suis demandée quel opprobre entachait leur vie.
Piperno grand glandeur devant l’éternel, Marié à une richissime allumée, se voit couvert de gloire depuis que son film d’animation a été plébiscité au festival de Cannes. Quant à son frère cadet Samuel il va passer de la richesse aux affres de la perte de son boulot. L’un est un dragueur
invétéré, l’autre un impuissant, l’un est ainsi, l’autres est l’inverse. Tout comme les leviers, quand l’un monte, l’autre descend, quand l’un va, l’autre soigne ses névroses…..
Tout ceci est cruel, désabusé. Je n’ai pas été attirée du tout par ces deux bobos névrosés par une mère juive classique et un père mort dans son sous-sol après avoir accusé de viol par la petite copine de son fils Samuel. Leurs histoires de fesses (je suis polie) par plus que leurs vies creuses et tournées uniquement vers eux-mêmes, ne m’ont pas intéressées. Non vraiment rien pour m’attacher à cette lecture.
Trop gênée par la superficialité des « héros », je regrette d’être passée à côté de ce livre qui a reçu le prix Strega, l’équivalent de notre Goncourt. En son temps, j’avais plus apprécié Moravia.
Bling-Bling, voilà le festival de Cannes qui se profile, sans parler de la fortune d'Anna.
Tapis rouge, hôtels de luxe, aventures sans lendemain avec des starlettes, la mer, les clichés sont dans la tête de Filipo quand on débute cette lecture. Il se prépare, il a été sélectionné pour participer au festival avec son dessin animé dans une catégorie moins clinquante tout de même que celle des longs métrages. Ah ben, on ne réussit pas toujours tout non plus, surtout quand on est considéré comme le moins bien des deux frères.
Mais la donne semble vouloir changer.
J'ai trouvé
un peu étrange et pourtant bienvenu le titre donné à ce livre.
J'ai eu du mal à le saisir par moment, on rentre dans l'intime, tout en restant en surface. On dévoile, mais avec pudeur (pas toujours non plus, mais c'est peut-être une affaire de point de vue là encore).
Les femmes y sont fortes plus que la gente masculine. Et oserai-je dire : alors, c'est qui le sexe dit faible ?
Surprenant, d'une écriture qui demande un peu d'effort quand même pour bien rentrer dedans (comprendre que l'on est bien loin du style d'un Marc Lévy où tout coule de source), voilà un roman qui me laisse indécise. J'ai apprécié certains passages, mais beaucoup moins d'autres qui m'aurait bien fait lâcher ma lecture. Ce n'est pas tant que cet ouvrage soit de qualité inégale, que mon intérêt qui s'émoussait par moment.
Livre que je classerai bien dans une catégorie un peu fourre-tout : bien, mais…
Les monologues et souvenirs croisés de Filippo et Semi nous plongent dans leurs déboires amoureux et sexuels. Inséparables et névrosés, tous les personnages s'enlisent dans la bassesse et la rancoeur, tandis que l'écriture peine à maintenir le rythme (flash-back trop longs, structure du livre évidente) et que les clichés s'enchainent - une actrice riche, ratée et névrosée mariée à un paresseux soudainement connu, menaces islamistes envers un juif, problèmes oedipiens... L'humour et la timide critique de la société s'évanouissent laissant place à l'ennui.
L'histoire de Deux Frères
Ces deux frères sont pour le moins perdus dans leur vie. L'un a tout réussi et voit tout s'écrouler. L'autre est un raté et devient célèbre.
Pour pouvoir affronter ce cataclysme, ils devront affronter leurs blessures d'enfance.
Le théme n'est pas très original et je comptais sur la gouaille italienne pour passer un bon moment.
Au final, je me suis ennuyée. Quel dommage !!