Par Sanchez le 28 mars 2016
Format: Broché
Ou bien on va droit aux dernières pages pour connaître le dénouement, ou bien on lui consacre la journée pour s'éviter une nuit blanche !
En effet, on est impatient d'avancer, sans rien rater... et on peut dire que l'auteur prend son temps et s'amuse à maintenir le lecteur suspendu, tendu même.
Kalem symbolise toutes les victimes des persécutions: le juif de 39, le républicain espagnol traqué, l'opposant à n'importe quel dictature dans n'importe quel coin de monde. Le réfugié économique, le malheureux qui a eu la malchance de
naître pauvre ou dans un pays qui tangue.
Le livre donne à voir le courage des uns, la lâcheté des autres - qui appartiennent parfois à une même communauté, ou qui défendent un même idéal - la foi qui tient debout ceux qui l'ont, l'attente du moment redouté: le siège et l'assaut de la cachette. La peur omniprésente.
Le personnage de Rosy - et ses deux copines - m'a fait penser aux grand-mères de la Place de Mai en Argentine, qui au risque de leur vie, inlassablement demandent des nouvelles de leurs disparus aux bourreaux...
J'ai bien aimé aussi certaines tournures et autres images.
Voilà à chaud mes impressions au moment où je lâche ce livre, que je recommande chaleureusement.
Il y aura des premiers
Par Sanchez le 28 mars 2016
Format: Broché
Ou bien on va droit aux dernières pages pour connaître le dénouement, ou bien on lui consacre la journée pour s'éviter une nuit blanche !
En effet, on est impatient d'avancer, sans rien rater... et on peut dire que l'auteur prend son temps et s'amuse à maintenir le lecteur suspendu, tendu même.
Kalem symbolise toutes les victimes des persécutions: le juif de 39, le républicain espagnol traqué, l'opposant à n'importe quel dictature dans n'importe quel coin de monde. Le réfugié économique, le malheureux qui a eu la malchance de naître pauvre ou dans un pays qui tangue.
Le livre donne à voir le courage des uns, la lâcheté des autres - qui appartiennent parfois à une même communauté, ou qui défendent un même idéal - la foi qui tient debout ceux qui l'ont, l'attente du moment redouté: le siège et l'assaut de la cachette. La peur omniprésente.
Le personnage de Rosy - et ses deux copines - m'a fait penser aux grand-mères de la Place de Mai en Argentine, qui au risque de leur vie, inlassablement demandent des nouvelles de leurs disparus aux bourreaux...
J'ai bien aimé aussi certaines tournures et autres images.
Voilà à chaud mes impressions au moment où je lâche ce livre, que je recommande chaleureusement.