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Arcadia, petite ville du Sud des Etats-Unis, perdue au milieu des champs de blé et de soja. Là, comme partout ailleurs dans le monde, un phénomène incompréhensible, inconcevable, se produit. En ouvrant sa porte, Harold, quatre-vingts ans, découvre devant lui la silhouette menue d'un petit garçon : celle de son fils Jacob, tragiquement disparu voilà près d'un demi-siècle, et aujourd'hui revenu de la mort.
Il a beau savoir que partout sur la planète le même phénomène inconcevable se produit, Harold a soudain l'impression que tout ce qu'il croyait sûr et intangible dans le monde vient de s'écrouler aux pieds de ce petit garçon au sourire bouleversant, et dont la mort, cinquante ans plus tôt, a manqué emporter sa raison. Et même s'il ne sait pas qui est vraiment l'enfant qui lui fait face, il sait qu'il n'aura pas la force de refuser cette seconde chance.
Et qu'il fera tout pour protéger son fils. Le protéger comme il n'a pas su le faire autrefois. Alors que le gouvernement tente, entre brutalité et aveu d'impuissance, d'endiguer le phénomène, et qu'une partie de la population exprime violemment son rejet, ceux qui font face au retour d'un être cher se retrouvent confrontés aux mêmes questions : les Revenants sont-ils vraiment les mêmes qu'autrefois ? Et pourquoi sont-ils revenus ?
Fantastique à l'eau de rose
A Arcadia, petite ville du Sud des Etats-Unis, deux septuagénaires, Harold et Lucille Hargrave, vivent une retraite mélancolique, l'un se réconfortant dans la fumée de ses chères cigarettes et l'autre dans les consolations de la religion. Leur vie a été cruellement marquée par la disparition de Jason, leur fils unique, noyé à l'âge de huit ans. Et voilà qu'un petit garçon du même âge vient sonner à leur porte. C'est le portrait craché de leur fils. Serait-il revenu de l'au-delà ? Les Hargrave le recueillent immédiatement. L'ennui c'est qu'un peu partout dans le pays et dans le monde d'autres revenants apparaissent un peu partout. Les gouvernements n'ont rien d'autre à proposer que des réponses brutales et totalitaires. Il s'agit d'endiguer le phénomène, de le cacher en enfermant ces êtres dans des camps de plus en plus importants...
Sur un thème classique mais particulièrement porteur, le retour sur terre des défunts, « Face à eux » développe une histoire sentimentale, intimiste et finalement assez peu fantastique. Quelques autres exemples de retours sont traités de façon rapide et subreptice, comme des pauses entre deux chapitres, sans suivi ni exploitation particulière, ce qui est un peu dommage et empêche de sortir du drame familial, et finalement du roman sentimental. L'intrigue est simple pour ne pas dire simpliste et traitée sans grand rythme ni rebondissement, excepté la fin qui sauve un peu un ensemble qui n'a pas grand chose à voir avec « Word war Z » ou « La nuit des morts vivants ». Dans une note de fin, l'auteur avoue lui-même s'être inspiré d'un rêve de sa maman décédée. Quand on sait que Mosaïc est un département des éditions Harlequin, on comprend mieux pourquoi ce fantastique a été autant baptisé à l'eau de rose.