Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'histoire a retenu qu'Emile Digeon a été, en mars 1871, le chef de la Commune de Narbonne. Mais on savait peu de choses sur sa vie avant et après...
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L'histoire a retenu qu'Emile Digeon a été, en mars 1871, le chef de la Commune de Narbonne. Mais on savait peu de choses sur sa vie avant et après cet épisode révolutionnaire de huit jours. A la suite de recherches approfondies dans des fonds d'archives publiques et privées, en France et à l'étranger, l'auteur lève le voile sur l'existence romanesque de cet Audois, né à Limoux et mort à Trèbes. Déporté avec son père en Algérie en 1852, il s'enfuit aux Baléares où il épouse à Palma une riche veuve, amie de George Sand et de Chopin, y exerce le métier de banquier et participe en tant que tel au financement du percement du canal de Suez. Revenu en France après un exil d'une vingtaine d'années, il milite dans le mouvement socialiste puis anarchiste en se fixant un objectif précis : l'union de tous les révolutionnaires. Ami de Louise Michel, Jules Guesde, Louis Blanc, il entretient avec eux une correspondance qui revêt un double aspect : politique et intime. Toutefois, il n'évoque jamais ses années d'exil. N'assumait-il pas la contradiction, réelle ou non (au lecteur d'en juger), entre ses activités à Palma de Majorque et son militantisme révolutionnaire ? Une question, parmi d'autres, que pose la vie d'Emile Digeon, mort dans un dénuement physique et matériel, oublié de ses compatriotes. L'itinéraire singulier de cet ardent et intrépide républicain du XIXe siècle mérite qu'il ait été tiré de cet oubli.
Sommaire
Un père républicain, Stanislas Digeon (1797-1860)
Digeon père et fils, victimes du coup d'Etat du 2 décembre
1852, déportés en Algérie
1853-1867, un exil doré à Palma de Majorque
1867-1870, le combat d'un journaliste contre l'Empire
Septembre 1870-Février 1871, défendre la République
Mars-Novembre 1871, la Commune de Narbonne
Décembre 1871-Février 1872, se préparer à la Révolution
Février 1872-1876, le second exil à Palma de Majorque
1876-1880, la rupture avec Hélène, première candidature à Narbonne
Paul TIRAND (études universitaires de droit et d'histoire), cadre retraité de la profession bancaire, s'intéresse à l'histoire politique de la France au
XIXe siècle. Il a écrit trois ouvrages sur cette période.
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