Lorsque l’on est pompier sous la plume de Sophie Loubière, on ne fait pas que déverser l’eau sur les flammes.
Lorsqu’on est gardien de cimetière sous la plume de Sophie Loubière, on ne fait pas qu’accompagner les inhumations.
Lorsque Sophie Loubière créé des personnages, ils sont attachants et cabossés, ils évoluent et montrent leurs failles, frôlent le drame et parfois …Ils baignent surtout dans une ambiance angoissante, stressante comme aime à nous les construire l’auteure. Les murs chez elle sont des personnages à part entière, ils modèlent les comportements, influencent
les relations sociales. Je me souviens d’un transformateur électrique dans son précédent roman.
La nouvelle demeure de la famille Mara répondra—t-elle à ses attentes ?
Elle n’est pas la seule à bouleverser leur vie. Dans cette entreprise de déconstruction, elle peut compter sur l’emprise du métier de pompier de Madeline, sur la découverte de sa vocation d’artiste peintre de Christian, sur l’envie d’espace personnel de Michael ... Et une étrange infection pulmonaire pour Anna.
Un suspense hitchcockien nous est ainsi présenté par Sophie Loubière, dont la plume élégante nous fait (parfois) oublier les horreurs qu’elle nous susurre.
En raison d’un contexte personnel particulièrement douloureux, j’ai eu cependant quelques difficultés avec les pratiques professionnelles des fossoyeurs car disons que l’auteur ne fait pas dans la suggestion …reconnaissons-lui cette aptitude à objectiver les détails.
Une lecture à la hauteur de mes attentes, dérangeante !
Je remercie les éditions Fleuve noir pour leur confiance
des cendres...des larmes....
De cendres et de larmes.
La maison du bonheur pour Christian, Mara, Michael, Elliot et Anna?
Le ton est donné rapidement et l'angoisse savamment dosée suinte tout au long de ce livre..
Phénomènes paranormaux ou pas. Une intrigue psychologique bien menée.
Une descente en enfer?
À vous de le découvrir...
Un excellent moment de lecture comme avec tous les romans de cette auteure...