Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pentecôte 1956. Feria de Nîmes. Vous êtes un jeune poète arlésien qui - depuis des années - éprouvez pour Jean Cocteau une incoercible boulimie...
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Pentecôte 1956. Feria de Nîmes. Vous êtes un jeune poète arlésien qui - depuis des années - éprouvez pour Jean Cocteau une incoercible boulimie qui tourne à l'obsession. Soudain il est là, devant vous. Il vous attend. Vous êtes déjà grand connaisseur des choses de la corrida. La conversation porte naturellement sur les taureaux. Il vous parle de ses notes sévillanes. Comme si cela était écrit de toute éternité. De cette rencontre sortira La Corrida du Premier Mai. Et une abondante correspondance - que l'on va pouvoir lire aujourd'hui -, dans laquelle Cocteau se livre, livre son art, et qui apparaît, loin de l'image officielle quelque peu convenue, loin des salons parisiens et des ragots du microcosme littéraire, comme une suite en liberté d'inappréciables conseils à un jeune poète. Statue d'airain aux pieds d'argile, Cocteau se montre ici dans sa subjective réalité.
Quoi de plus important, pour un mensonge qui dit toujours la vérité ?
Jacques Lovichi