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"Le Dogme est une hiérarchie qui entend ordonner le monde à sa convenance, sous prétexte que l'individu n'en est qu'une infime partie. Alors il dicte ce qu'il convient pour chacun sans qu'il revienne à tous la même part. Il flatte les puissants afin de croître dans leur ombre. Il rassure les faibles afin qu'ils s'en tiennent à leur impuissance. Le Dogme est une machine à conserver le monde en l'état.
Qui, à part les puissants, peut s'en contenter ?" Face aux rois, aux nobles, au clergé, à une Ghilde obsédée par sa richesse, les habitants de Macil, accablés par le poids de l'impôt, luttent contre la famine et les pillards. Sur la Colline, quartier de cette cité médiévale, règnent recruteurs, faiseurs de dîme et de gabelle. Un curieux pèlerin, vagabond visionnaire que les Collinards appelleront "Parleur", va y introduire les rêves de justice d'un poète assassiné.
Lutte
Dans un monde médiéval imaginaire, la cité de Macil s’apprête à affronter l’hiver. La famine et la misère sont partout et le prince qui ne pense qu’à guerroyer avec ses voisins presse les habitants d’impôts de plus en plus lourds. Perché sur les hauteurs, le quartier de la colline essaie de s’organiser pour survivre aux rigueurs de la mauvaise saison. Guidé par la sagesse d’un étranger que tout le monde nomme le parleur, les collinards se serrent les coudes et partagent leurs ressources. Le but est avant tout de survivre mais cette entraide donnera des idées aux Citadins qui rêvent maintenant de liberté. La colline ferme alors ses portes et entre en lutte contre la tyrannie des puissants et du clergé. Ayerdhal nous raconte l’histoire de cette révolte éphémère puisque dès le début, on se doute que cette utopie ne durera pas. Grâce à une belle galerie de personnages, nous vivons au cœur du quartier et nous en partageons les doutes, les craintes et les espoirs. Une belle histoire, parfois un peu naïve mais très forte en émotions. Un joli rêve.