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Deborah Levy revient sur sa vie. Elle fuit à Majorque pour réfléchir et se retrouver, et pense à l'Afrique du Sud, ce pays qu'elle a quitté, à son enfance, à l'apartheid, à son père - militant de l'ANC emprisonné -, aux oiseaux en cage, et à l'Angleterre, son pays d'adoption. A cette adolescente qu'elle fut, griffonnant son exil sur des serviettes en papier. Telle la marquise Cabrera se délectant du "chocolat magique", elle est devenue écrivaine en lisant Marguerite Duras et Virginia Woolf.
En flirtant, sensuelle, avec les mots, qui nous conduisent parfois dans des lieux qu'on ne veut pas revoir. Ce dessin toujours inédit que forme le chemin d'une existence. Ce que je ne veux pas savoir est une oeuvre littéraire d'une clarté éblouissante et d'un profond secours. Avec esprit et calme, Deborah Levy revient sur ce territoire qu'il faut conquérir pour écrire. Un livre talisman sur la féminité, la dépression, et la littérature comme une opération à coeur ouvert.
Ce que je ne veux pas savoir
Une intelligence limpide,
une clairvoyance aussi subtile qu’éminente
une acuité formidable sur toutes les questions qui traversent la vie,
une réflexion sur l’écriture
sur notre rapport au monde
une méditation sur la condition d’être femme
bref,
une œuvre en tout point complexe, éclairante et profonde, écrite avec la justesse et la sincérité d’une pensée authentique.
Deborah Levy écrit comme ouvre des fenêtres, une manière de regarder plus loin.