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1830. Un jeune homme, Dabilly, fuit la France et une carrière toute tracée à l'usine pour tenter l'aventure coloniale en Afrique. Dans une "Côte de l'Ivoire" désertée par l'armée française, quelques dirigeants de maisons de commerce négocient avec les tribus pour faire fructifier les échanges et établir de nouveaux comptoirs. Sur les pas de Dabilly, on découvre une terre presque inexplorée, ses légendes, ses pactes et ses rituels...
Un siècle plus tard, à Amsterdam, un gamin d'origine africaine raconte le monde postcolonial avec le vocabulaire de ses parents communistes. Lorsque ceux-ci l'envoient retrouver sa grand-mère et ses racines en Afrique, il croise les traces et les archives de son ancêtre. Ces deux regards, celui du blanc sur l'Afrique et celui du noir sur l'Europe, offrent une histoire de la colonisation comme on ne l'a jamais lue.
Gauz fait vivre des personnages tout en contrastes, à la lumière solaire, dans une fresque ethnologique pétrie de tendresse et d'humour.
Oubliez tout le reste, Gauz is the best.
Il est des romans qui, dès la première page, vous envoûtent et vous hantent toute la journée. Il est des romans dont vous savez tout de suite que vous ne les oublierez jamais, qu’ils feront partie intégrante de votre âme, de votre corps, de votre conscience.
Ce roman est de cette trempe-là.
Il est des auteurs, des génies, qui semblent habités par les ondes profondes de la Terre, le souffle puissant du vent, la force onirique de l’océan, la chaleur reposante du feu, et qui ont le pouvoir de les transformer en mots.
Gauz est de cette trempe-là.
L’être humain a besoin d’intercesseur, de lien entre le matériel et le spirituel, le sacré. Nous l’avons entre les mains.