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À découvrir
On pourrait rapprocher ce livre de cette littérature qui depuis "entre les murs" et "libre cours" nous rapproche de la vie d'enseignants, d'élèves et sur le sens que porte tout cela pour nous comme pour eux. C'est souvent des livres détestés par les profs parce qu'ils parlent d'eux et moins regardés par les autres qui s'en foutent un peu de la vie des profs... Moi, j'avoue que j'aime ce qui se joue là, l'éveil, le passage, la transmission, comment ça se passe, comment ça se vit... Je crois que je n'ai jamais quitté mes impressions de collège et de lycée et ce qui se joue en moi dans mes lectures aujourd'hui a sans doute pris naissance par là : "La route des mots est longue". Chronique, récit, roman, c'est tout à la fois et lorsque l'on essaie d'enseigner quelque chose, il se pourrait que tout ce qui tourne autour du fait d'enseigner une matière, remplir sa fiche de renseignements, rites et usages divers et variés fassent autant sens que les matières enseignées et tout est à considérer pour ne pas se planter, comprendre et en rire parfois. Se souvenir aussi de l'élève que l'on a été peut tout autant servir. C'est un exercice, un show, une épreuve à réussir où tout est affaire de mots et il y en a toujours un qui fâche ou qui coince mais ça donne un livre plein d'intelligence et d'humour, presque un manuel à offrir à ceux qui voudrait enseigner parce que ce livre et non seulement plein de précieux conseils, parfois en apparence surprenant (pour ceux qui seraient trop idéaliste) mais aussi plein d'enseignement sur le métier mais aussi la vie, que serions nous tous devenus sans l'heure de la pause, nos échanges avec les profs et sans avoir eu auparavant quelques avis bien tranchés ?...
Un livre très décevant sur les états d'âme d'un professeur en zone sensible. Personnellement, je n'ai pas réussi à accrocher, et c'est bien dommage! Je déconseille!
Dominique Resh raconte ici son quotidien de prof dans les quartiers nord de Marseille, dans un lycée professionnel réputé « difficile ». Il raconte avec humour comment en vieux briscard de l’enseignement il a appris au fil des années à désamorcer les situations périlleuses, et sans édulcorer le contexte, il livre un témoignage plutôt positif dans lequel il met souvent en valeur ses élèves, leur répartie, leur imagination et leur faculté à inventer leur propre langage notamment. « C’est qui Catherine Deneuve ? » est un télescopage entre deux univers, et celui qui apprend le plus de cette confrontation n’est pas toujours celui que l’on croit… Dans le sillage d’ « Entre les murs » de Begaudeau, le sujet de ce livre n’est pas très original, et j’ai parfois été agacée par les digressions de l’auteur (sur les moustiques, le GPS…) mais j’ai été touchée par la tendresse de ce prof pour ses élèves. Une lecture sympathique.
Le titre tape déjà à l'oeil et annonce le ton de ce savoureux mélange d'anecdotes, de portraits de lycéens croqués sur le vif, d'extraits lus en cours et de délicieuses leçons de lexique - argot des quartiers nords de Marseille. Ce prof d'âge mûr toujours jeune d'esprit a le goût des mots et de son métier. A la fois chroniqueur, conteur et portraitiste, il n'abandonne pas son ton de pédagogue, inventif et drôle, pour notre plus grand plaisir. Dans la lignée des oeuvres sur les lycées en difficultés comme l'Esquive, Entre les murs, Kiffe Kiffe demain, ces chroniques, à lire d'un trait ou à feuilleter, sont rafraichissantes et donnent chaud au coeur.
Génial!
Alertée par le thème, j'ai entamé la lecture de cet étrange roman, rassurée par le nombre réduit de pages. Je l'ai dévoré en quelques heures : il s'agit du témoignage d'un professeur de lycée dans les quartiers difficiles de Marseille. Bien loin d'être désabusé comme beaucoup de ses collègues, Dominique Resch raconte avec amusement et attendrissement le quotidien de ses élèves, leur gêne d'adolescent, leurs bravades, leur argot déconcertant. A travers l'école, un autre regard sur les cités. A déguster.