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31 mars 1993. Il est mis en invalidité. Plusieurs médecins confirment sa maladie mentale. Je désire reprendre le commerce à mon nom. Le comptable, que nous fréquentons également en ami, ainsi que le directeur de la Banque Populaire tentent de m’en dissuader. Je considère ces comportements comme un manque de confiance en moi. Depuis février 1992, le chiffre d’affaires n’a pas souffert de l’absence de mon mari.
Il est resté le même. Le comptable, voyant ma détermination, me propose de se charger de la succession. Le comptable a toute notre confiance. Souvent, nous sortons ensemble. Mon époux faisait du sport en sa compagnie, nous allions au restaurant, etc. En fait, cela ressemblait à une grande amitié, éprouvée également à l’égard de son épouse. Je n’imaginais pas ce qui allait suivre !
