Le commissaire brugeois Van In est sans doute devenu le flic flamand le plus apprécié des amateurs de roman noir. Van Inn est un flic qui n’a rien d’un jeune premier, il a vieilli, continue à boire au delà de la mesure et fume comme une locomotive mais il conserve un flair de vieux limier qui est encore loin d’être sur le retour. Son histoire avec la juge d’instruction Hannelore Martens suit son cours, le couple a deux enfants, Simon et Sarah. De son côté le collègue et ami de Van In, Guido Versavel, homosexuel assumé, tente de ramener le commissaire à une vie plus saine
sans grand succès.
“Bas les masques“ se déroule au moment de la période carnaval. Un meurtre a été commis à Blankenberge, une station du bord de mer située à une demi-heure de Bruges. Katja Geenen une jeune et séduisante fêtarde a été retrouvée étranglée et c’est l’inspecteur Luc Catrysse qui se retrouve avec l’enquête sur les bras.
L’affaire s’avère rapidement complexe. Le petit ami de la victime, Erwin Nolens, bien plus âgé qu’elle, se trouvait cette nuit-là chez son ami l’homme d’affaires Benjamin Vermeersch. Il a donc un alibi. L’enquête révèle que le dernier qui semble avoir vu vivante Katja serait Joris Mareel, un jeune homme sans le sous et mal dans sa peau. Mais les policiers ne parviennent pas à remettre la main sur lui. Heureusement l’inspecteur Catrysse connaît fort bien Mme Mareel, la mère de Joris, avec laquelle il eut une liaison quelques années plus tôt. De leur coté Van In et Hannelore vont se rendre en Angleterre pour éclaircir certains points. À York, ils découvrent qu’un enfant de Mme Mareel fut adopté par un couple mixte, une Belge mariée à un Anglais. Cet homme désormais quadragénaire vit en Belgique, où il occupe un poste important… Rapidement l’enquête s’enfonce dans les méandres de secrets de familles, d’affaires de prostitution et de meurtres.
Pieter Aspe réussit avec « Bas les masques » un formidable polar qui joue sur tous les ressorts du genre. L’intrigue est parfaitement ajustée et les personnages creusent leur sillon jusqu’au dénouement. Le couple Van In – Hannelore fonctionne à plein et la construction narrative relève d’une maîtrise digne des plus grands. « Bas les masques » sera l’une des valeurs sûre de l’année du polar.
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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Le commissaire brugeois Van In est sans doute devenu le flic flamand le plus apprécié des amateurs de roman noir. Van Inn est un flic qui n’a rien d’un jeune premier, il a vieilli, continue à boire au delà de la mesure et fume comme une locomotive mais il conserve un flair de vieux limier qui est encore loin d’être sur le retour. Son histoire avec la juge d’instruction Hannelore Martens suit son cours, le couple a deux enfants, Simon et Sarah. De son côté le collègue et ami de Van In, Guido Versavel, homosexuel assumé, tente de ramener le commissaire à une vie plus saine sans grand succès.
“Bas les masques“ se déroule au moment de la période carnaval. Un meurtre a été commis à Blankenberge, une station du bord de mer située à une demi-heure de Bruges. Katja Geenen une jeune et séduisante fêtarde a été retrouvée étranglée et c’est l’inspecteur Luc Catrysse qui se retrouve avec l’enquête sur les bras.
L’affaire s’avère rapidement complexe. Le petit ami de la victime, Erwin Nolens, bien plus âgé qu’elle, se trouvait cette nuit-là chez son ami l’homme d’affaires Benjamin Vermeersch. Il a donc un alibi. L’enquête révèle que le dernier qui semble avoir vu vivante Katja serait Joris Mareel, un jeune homme sans le sous et mal dans sa peau. Mais les policiers ne parviennent pas à remettre la main sur lui. Heureusement l’inspecteur Catrysse connaît fort bien Mme Mareel, la mère de Joris, avec laquelle il eut une liaison quelques années plus tôt. De leur coté Van In et Hannelore vont se rendre en Angleterre pour éclaircir certains points. À York, ils découvrent qu’un enfant de Mme Mareel fut adopté par un couple mixte, une Belge mariée à un Anglais. Cet homme désormais quadragénaire vit en Belgique, où il occupe un poste important… Rapidement l’enquête s’enfonce dans les méandres de secrets de familles, d’affaires de prostitution et de meurtres.
Pieter Aspe réussit avec « Bas les masques » un formidable polar qui joue sur tous les ressorts du genre. L’intrigue est parfaitement ajustée et les personnages creusent leur sillon jusqu’au dénouement. Le couple Van In – Hannelore fonctionne à plein et la construction narrative relève d’une maîtrise digne des plus grands. « Bas les masques » sera l’une des valeurs sûre de l’année du polar.
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)