Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Existe-t-il des canailleries qui ne tombent point sous le coup des lois par suite d'une négligence - accidentelle ou préméditée - du législateur...
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Existe-t-il des canailleries qui ne tombent point sous le coup des lois par suite d'une négligence - accidentelle ou préméditée - du législateur ? Quelques-unes, oui, hélas ! Ce livre, marqué au coin d'un sombre humour, nous narre d'abord les scandaleuses réussites d'un fripon qui s'ingénie à exploiter impunément les failles du Code, spéculant en fin psychologue sur la naïveté des dupes. L'ouvrage apporte par là des informations précises qui devraient en réduire le nombre, et d'autant plus efficacement que les arnaques les plus parfaites ne sont pas sans danger: comme le rappelle un titre célèbre du regretté Simonin, il arrive que " le Cave se rebiffe ". Après des débuts assez plaisants, la confrontation entre l'industrieux M. Souche, dit Des Souches, passionné de tir aux pigeons, et le crédule M. Pic, honorable professeur de lettres classiques désireux de se faire éditer, versera dans l'atroce. Topaze, avant de mal tourner, l'enseignait déjà à ses élèves: " Bien mal acquis ne profite jamais ". C'est du moins ce qu'il faut espérer, en dépit de tant de mauvais exemples.