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Drôle
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XIXe siècle
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Arizona
Ocean Miller, 55 ans, est shérif dans la petite ville de Brewsterville, aux portes du Désert de Mojave. Arrivé là suite à quelques mésaventures, Miller est, “placide et discret” comme il le dit lui-même mais aussi un rien désabusé et moqué par ses supérieurs. Il faut dire qu’à Brewsterville, les distractions sont rares mais lorsqu’il y en a, elles valent le déplacement.
“En dix ans d’office à Brewsterville, j’en avais vu, des choses incroyables dans le désert. Des cadavres de trafiquants mexicains que leurs concurrents avaient ornés d’une cravate pourpre en leur
sortant la langue par une incision à la base du coup. Deux prospecteurs enterrés vivants jusqu’aux oreilles. Ou encore une femme vêtue d’une robe longue, en amazone sur une pouliche blonde qui galopait dans la brume hivernale. Et même une famille entière avançant à la queue leu leu un jour d’orage, après s’être fait dérober son chariot par des Apaches. Mais un gamin (Tom) qui marche seul sous un cagnard d’enfer en tirant son paquetage au bout d’une corde, çà, jamais.” (p.26) D’autant plus que ce paquetage n’est pas habituel… puisqu’il s’agit d’un cadavre sans tête, ou plutôt un tronc sans tête.
Soucieux de découvrir la vérité sur cette affaire, convaincu de l’innocence de Tom, Miller va mener son enquête...Et c’est cette histoire qui va nous être contée…
En découvrant ce roman, une image me revenait sans cesse. Je m’imaginais notre narrateur affalé dans “son siège défoncé”, les pieds croisés sur son “bureau vermoulu” avec pour seule compagne une bonne vieille bouteille de whiskey, nous prenant pour témoin de son étrange aventure.
Norman Ginzberg, à travers ce livre, nous emmène en plein western. Tout y est: le shérif, le maire, le marshal, les Indiens, les truands, les tirs, le trésor et même la belle! S’y ajoute l’humour, l’innocence mais aussi la faiblesse de notre narrateur.
Une très belle découverte donc pour moi. Difficile d'abandonner notre narrateur sans avoir découvert l’ensemble de ses péripéties. Une lecture “détente” comme je les aime qui nous permet de nous évader et de découvrir d’autres contrées avec une pointe d’humour décalé.
Je remercie les Editions Héloïse d’Ormesson ainsi que Libfly pour m’avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre de la Voie des Indés 2013.
Western
Ocean Miller, 55 ans, est shérif dans la petite ville de Brewsterville, aux portes du Désert de Mojave. Arrivé là suite à quelques mésaventures, Miller est, “placide et discret” comme il le dit lui-même mais aussi un rien désabusé et moqué par ses supérieurs. Il faut dire qu’à Brewsterville, les distractions sont rares mais lorsqu’il y en a, elles valent le déplacement.
“En dix ans d’office à Brewsterville, j’en avais vu, des choses incroyables dans le désert. Des cadavres de trafiquants mexicains que leurs concurrents avaient ornés d’une cravate pourpre en leur sortant la langue par une incision à la base du coup. Deux prospecteurs enterrés vivants jusqu’aux oreilles. Ou encore une femme vêtue d’une robe longue, en amazone sur une pouliche blonde qui galopait dans la brume hivernale. Et même une famille entière avançant à la queue leu leu un jour d’orage, après s’être fait dérober son chariot par des Apaches. Mais un gamin (Tom) qui marche seul sous un cagnard d’enfer en tirant son paquetage au bout d’une corde, çà, jamais.” (p.26) D’autant plus que ce paquetage n’est pas habituel… puisqu’il s’agit d’un cadavre sans tête, ou plutôt un tronc sans tête.
Soucieux de découvrir la vérité sur cette affaire, convaincu de l’innocence de Tom, Miller va mener son enquête...Et c’est cette histoire qui va nous être contée…
En découvrant ce roman, une image me revenait sans cesse. Je m’imaginais notre narrateur affalé dans “son siège défoncé”, les pieds croisés sur son “bureau vermoulu” avec pour seule compagne une bonne vieille bouteille de whiskey, nous prenant pour témoin de son étrange aventure.
Norman Ginzberg, à travers ce livre, nous emmène en plein western. Tout y est: le shérif, le maire, le marshal, les Indiens, les truands, les tirs, le trésor et même la belle! S’y ajoute l’humour, l’innocence mais aussi la faiblesse de notre narrateur.
Une très belle découverte donc pour moi. Difficile d'abandonner notre narrateur sans avoir découvert l’ensemble de ses péripéties. Une lecture “détente” comme je les aime qui nous permet de nous évader et de découvrir d’autres contrées avec une pointe d’humour décalé.
Je remercie les Editions Héloïse d’Ormesson ainsi que Libfly pour m’avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre de la Voie des Indés 2013.