En cours de chargement...
La résistance aux antibiotiques constitue pour l'humanité une menace globale "catastrophique" au même titre que le terrorisme ou le réchauffement climatique, a estimé, il y a quelques mois, la chef de la Santé britannique Sally Davies. La résistance des bactéries aux antibiotiques fait aujourd'hui 25000 morts par an en Europe (maladies nosocomiales, infections diverse...). Si rien n'est fait, des opérations bénignes pourront s'avérer mortelles d'ici 20 ans.
Ce phénomène a plusieurs causes, dont la principale est une surconsommation d'antibiotiques par l'industrie agro-alimentaire (pour les élevages industriels de porcs, volailles, poissons...) qui transmettent ensuite à l'homme les bactéries résistantes. Le propos du professeur Andremont n'est ni culpabilisant, ni pessimiste : il lance une alerte et défend l'idée que les antibiotiques doivent être utilisés de façon plus "écologique", c'est-à-dire être considérés comme une denrée limitée que l'on doit gérer intelligemment.