L’auteur vient d’avoir une petite fille, et décide de la prénommer Salomé, en hommage à une grande tante disparue dans les camps lors de la seconde guerre mondiale.
L’auteur va alors décider de s’interroger sur ses ancêtres, ceux qui sont morts dans les camps nazis pendant la seconde guerre mondiale, et ceux qui en sont revenus et sur son statut de juive dans la société contemporaine.
Elle va s’intéresser, en particulier, sur deux tantes qui avaient refait leur vie, après avoir perdu leur premier mari et enfants pendant la guerre.
Ce livre est aussi sur la Lituanie et
son histoire pendant la seconde guerre mondiale et après.
Chronique de son questionnement, on est avec elle dans ses doutes, dans ses recherches.
Ce n’est pas un livre de plus sur la Shoah c’est un livre très personnel mais il nous dévoile aussi un pan de l’histoire des juifs en Lituanie, leurs vies sous le nazisme puis sous domination soviétique.
J’ai aimé aussi retrouver certaines références à d’autres auteurs qui ont les mêmes questionnements, ou qui ont écrit sur cette période comme Jorge Semprun, Valérie Zenatti ou Annie Ernaux.
Un livre très personnel mais écrit avec beaucoup de pudeur.
Un livre très personnel
Colombe Schneck revient ici sur l'histoire de sa famille lituanienne dont certains membres ont été déportés pendant la seconde guerre mondiale. Elle évoque avec beaucoup de délicatesse et de tendresse le drame de la déportation mais aussi et surtout le retour à la vie de ceux qui sont revenus vivants de l'enfer et qui ont décidé de vivre après avoir vécu le pire. Comme le dit le précédent lecteur, cet ouvrage n'est pas un livre de plus sur le drame de la Shoah mais un livre très personnel où l'auteur nous fait part de ses doutes lors de ses recherches, de ses interrogations sur sa judaïté. Un livre très intime que j'ai beaucoup aimé.