Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un jeune prof dans un lycée professionnel, sur une côte quelque part vers le nord. Le plus bas trou du cul du monde, on l'a prévenu. ZUP et cités,...
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Un jeune prof dans un lycée professionnel, sur une côte quelque part vers le nord. Le plus bas trou du cul du monde, on l'a prévenu. ZUP et cités, préfabriqués lézardés, crachin poisseux et vent qui balaie en continu. Un univers tragique et ubuesque. Délabré mais électrique. Sur la plage, lors de ses errances, le nouveau croise une Allemande. Ils connaissent dans les blockhaus abandonnés des étreintes anonymes et bouleversantes. Au collège, tout se joue dans la salle des profs. Les enseignants se jaugent, discutent de l'écrivain parachuté pour de fumeux ateliers d'écriture. Les élèves l'ont jugé : Patrick Bruel pour les filles, cool mais spèce pour les garçons. Langue de bois et principes bidons, psychologie de bazar et subtiles insinuations se mêlent en un cocktail hilarant et cruel. Le drame couve. La violence est ici celle d'un enfermement physique et moral dans des castes, des codes exclusifs. Sous l'avalanche des mots, la parole est impossible. Et la survie ?
Eugène Durif est l'auteur de nombreuses pièces de théâtre, dont plusieurs ont été publiées chez Actes Sud-Papiers. Sale temps pour les vivants est son premier roman.