Bien des philosophies auxquelles j’ai adhéré n’ont pas résisté à la pratique, je me trouvais chaque fois un peu plus désespérée que la fois précédente où j’avais cru en quelque chose de nouveau pour finalement m’apercevoir que je me berçais d’illusions qui ne m’aidaient pas à répondre à toutes mes questions. Le sens, le pourquoi, le comment ?
J’ai toujours été athée, du moins j’en étais convaincue dans le discours. Au fond de moi je ne pouvais cependant m’empêcher d’entendre cette petite voix qui me disait « Pourquoi les autres n’auraient-ils pas raison
? Te crois tu supérieure pour penser que leur Dieu n’existe pas ? Et comment expliques-tu l’inexplicable, notre présence ici ? ».
Il m’a fallu vingt huit années d’errements et de questionnements sur ce sujet pour que ma réflexion finisse par aboutir, grâce à ce livre. Je n’ai jamais cru en une vie après la mort, je crois que la mort est la fin de l’existence et qu’après il n’y a plus rien, ni de réincarnation, ni de montée au prétendu ciel, encore moins d’esprit persistant par delà la mort du corps. Je sais que ce sont des inventions des hommes pour lutter contre cette idée, qu’ils jugent insupportable, que leur si précieuse existence narcissique a un commencement et une fin et que de cette existence il ne restera fort probablement rien.
Alors que j’étais sans Dieu ni maître, donc vide aux yeux de mes petits camarades et aux miens aussi, par ricochet, mon compromis a été de croire aux valeurs de la religion catholique qui avait façonné mon environnement, afin d’adopter un comportement social qui privilégierait le bien, au sens catholique du terme donc, et bannirait le mal. Cela, je ne l’ai réalisé qu’en lisant le Traité d'athéologie. Je comprendrais d’ailleurs, plus tard, que j’étais atteinte d’athéisme chrétien, sans doute la pire religion puisqu’elle reprend tous les codes d’une religion en omettant son idole, celle la même qui légitime les sacrifices. J’ai réalisé dans quel bourbier je m’étais embourbée par le seul cheminement d’une pensée libre dans un monde qui ne l’est pas. Toutes mes constructions mentales ont été réalisées sur ce schéma et j’ai passé un temps fou à ressentir de la culpabilité dans mes choix, mes actes, mes envies. A me sentir mal.
Salvateur
Bien des philosophies auxquelles j’ai adhéré n’ont pas résisté à la pratique, je me trouvais chaque fois un peu plus désespérée que la fois précédente où j’avais cru en quelque chose de nouveau pour finalement m’apercevoir que je me berçais d’illusions qui ne m’aidaient pas à répondre à toutes mes questions. Le sens, le pourquoi, le comment ?
J’ai toujours été athée, du moins j’en étais convaincue dans le discours. Au fond de moi je ne pouvais cependant m’empêcher d’entendre cette petite voix qui me disait « Pourquoi les autres n’auraient-ils pas raison ? Te crois tu supérieure pour penser que leur Dieu n’existe pas ? Et comment expliques-tu l’inexplicable, notre présence ici ? ».
Il m’a fallu vingt huit années d’errements et de questionnements sur ce sujet pour que ma réflexion finisse par aboutir, grâce à ce livre. Je n’ai jamais cru en une vie après la mort, je crois que la mort est la fin de l’existence et qu’après il n’y a plus rien, ni de réincarnation, ni de montée au prétendu ciel, encore moins d’esprit persistant par delà la mort du corps. Je sais que ce sont des inventions des hommes pour lutter contre cette idée, qu’ils jugent insupportable, que leur si précieuse existence narcissique a un commencement et une fin et que de cette existence il ne restera fort probablement rien.
Alors que j’étais sans Dieu ni maître, donc vide aux yeux de mes petits camarades et aux miens aussi, par ricochet, mon compromis a été de croire aux valeurs de la religion catholique qui avait façonné mon environnement, afin d’adopter un comportement social qui privilégierait le bien, au sens catholique du terme donc, et bannirait le mal. Cela, je ne l’ai réalisé qu’en lisant le Traité d'athéologie. Je comprendrais d’ailleurs, plus tard, que j’étais atteinte d’athéisme chrétien, sans doute la pire religion puisqu’elle reprend tous les codes d’une religion en omettant son idole, celle la même qui légitime les sacrifices. J’ai réalisé dans quel bourbier je m’étais embourbée par le seul cheminement d’une pensée libre dans un monde qui ne l’est pas. Toutes mes constructions mentales ont été réalisées sur ce schéma et j’ai passé un temps fou à ressentir de la culpabilité dans mes choix, mes actes, mes envies. A me sentir mal.