Traité d'athéologie. Physique de la métaphysique

Par : Michel Onfray

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  • Nombre de pages315
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.165 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-253-11557-6
  • EAN9782253115571
  • Date de parution04/10/2006
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

" Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l'obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l'au-delà, l'ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme et l'esprit.
Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré... " M. O. En philosophie, il y eut jadis une époque " Mort de Dieu ". La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle de son retour. D'où l'urgence, selon lui, d'un athéisme argumenté, construit, solide et militant.
" Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l'obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l'au-delà, l'ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme et l'esprit.
Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré... " M. O. En philosophie, il y eut jadis une époque " Mort de Dieu ". La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle de son retour. D'où l'urgence, selon lui, d'un athéisme argumenté, construit, solide et militant.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.4/5
sur 5 notes dont 1 avis lecteur
Salvateur
Bien des philosophies auxquelles j’ai adhéré n’ont pas résisté à la pratique, je me trouvais chaque fois un peu plus désespérée que la fois précédente où j’avais cru en quelque chose de nouveau pour finalement m’apercevoir que je me berçais d’illusions qui ne m’aidaient pas à répondre à toutes mes questions. Le sens, le pourquoi, le comment ? J’ai toujours été athée, du moins j’en étais convaincue dans le discours. Au fond de moi je ne pouvais cependant m’empêcher d’entendre cette petite voix qui me disait « Pourquoi les autres n’auraient-ils pas raison ? Te crois tu supérieure pour penser que leur Dieu n’existe pas ? Et comment expliques-tu l’inexplicable, notre présence ici ? ». Il m’a fallu vingt huit années d’errements et de questionnements sur ce sujet pour que ma réflexion finisse par aboutir, grâce à ce livre. Je n’ai jamais cru en une vie après la mort, je crois que la mort est la fin de l’existence et qu’après il n’y a plus rien, ni de réincarnation, ni de montée au prétendu ciel, encore moins d’esprit persistant par delà la mort du corps. Je sais que ce sont des inventions des hommes pour lutter contre cette idée, qu’ils jugent insupportable, que leur si précieuse existence narcissique a un commencement et une fin et que de cette existence il ne restera fort probablement rien. Alors que j’étais sans Dieu ni maître, donc vide aux yeux de mes petits camarades et aux miens aussi, par ricochet, mon compromis a été de croire aux valeurs de la religion catholique qui avait façonné mon environnement, afin d’adopter un comportement social qui privilégierait le bien, au sens catholique du terme donc, et bannirait le mal. Cela, je ne l’ai réalisé qu’en lisant le Traité d'athéologie. Je comprendrais d’ailleurs, plus tard, que j’étais atteinte d’athéisme chrétien, sans doute la pire religion puisqu’elle reprend tous les codes d’une religion en omettant son idole, celle la même qui légitime les sacrifices. J’ai réalisé dans quel bourbier je m’étais embourbée par le seul cheminement d’une pensée libre dans un monde qui ne l’est pas. Toutes mes constructions mentales ont été réalisées sur ce schéma et j’ai passé un temps fou à ressentir de la culpabilité dans mes choix, mes actes, mes envies. A me sentir mal.
Bien des philosophies auxquelles j’ai adhéré n’ont pas résisté à la pratique, je me trouvais chaque fois un peu plus désespérée que la fois précédente où j’avais cru en quelque chose de nouveau pour finalement m’apercevoir que je me berçais d’illusions qui ne m’aidaient pas à répondre à toutes mes questions. Le sens, le pourquoi, le comment ? J’ai toujours été athée, du moins j’en étais convaincue dans le discours. Au fond de moi je ne pouvais cependant m’empêcher d’entendre cette petite voix qui me disait « Pourquoi les autres n’auraient-ils pas raison ? Te crois tu supérieure pour penser que leur Dieu n’existe pas ? Et comment expliques-tu l’inexplicable, notre présence ici ? ». Il m’a fallu vingt huit années d’errements et de questionnements sur ce sujet pour que ma réflexion finisse par aboutir, grâce à ce livre. Je n’ai jamais cru en une vie après la mort, je crois que la mort est la fin de l’existence et qu’après il n’y a plus rien, ni de réincarnation, ni de montée au prétendu ciel, encore moins d’esprit persistant par delà la mort du corps. Je sais que ce sont des inventions des hommes pour lutter contre cette idée, qu’ils jugent insupportable, que leur si précieuse existence narcissique a un commencement et une fin et que de cette existence il ne restera fort probablement rien. Alors que j’étais sans Dieu ni maître, donc vide aux yeux de mes petits camarades et aux miens aussi, par ricochet, mon compromis a été de croire aux valeurs de la religion catholique qui avait façonné mon environnement, afin d’adopter un comportement social qui privilégierait le bien, au sens catholique du terme donc, et bannirait le mal. Cela, je ne l’ai réalisé qu’en lisant le Traité d'athéologie. Je comprendrais d’ailleurs, plus tard, que j’étais atteinte d’athéisme chrétien, sans doute la pire religion puisqu’elle reprend tous les codes d’une religion en omettant son idole, celle la même qui légitime les sacrifices. J’ai réalisé dans quel bourbier je m’étais embourbée par le seul cheminement d’une pensée libre dans un monde qui ne l’est pas. Toutes mes constructions mentales ont été réalisées sur ce schéma et j’ai passé un temps fou à ressentir de la culpabilité dans mes choix, mes actes, mes envies. A me sentir mal.
  • Passionnant
  • Surprenant
Michel Onfray

Michel Onfray est un philosophe et essayiste français. Il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages et le fondateur de l’université populaire de Caen. Sa pensée philosophique, qu’il qualifie de libertaire, lui vaut de nombreuses critiques. Mais il faut bien plus pour décourager ce philosophe libre dans sa tête…

Naissance d’un professeur à la pensée libre

Michel Onfray naît le 1er janvier 1959 à Argentan dans l’Orne et est l’aîné d’une famille modeste. Il passe ses « années collèges » dans un pensionnat catholique, dirigé par des prêtres salésiens, dont il garde un mauvais souvenir. À l’âge de 27 ans, dans le cadre d’un DEA (diplôme d’études approfondies) de troisième cycle, il tient une thèse sur « Les implications éthiques et politiques des pensées négatives de Schopenhauer à Spengler » au centre de philosophie de l’université de Caen.

 Il se destine à l’enseignient et devient professeur de philosophie au lycée technologique privé Sainte-Ursule à Caen, de 1983 à 2002. Déjà, son esprit libre se heurte au programme de l’Éducation nationale. Il dénonce un apprentissage limité et formaté, uniquient basé sur l’histoire de la philosophie et les convenances sociales. Il regrette que l’enseignient ne soit pas davantage fondé sur la liberté de penser et l’apprentissage de philosopher. Le conformisme de cet enseignient et les tâches chronophages de son métier dans le secondaire l’excèdent. Il démissionne en 2002.

Université populaire de Caen et Contre-histoire de la philosophie

L’accès de Jean-Marie Le Pen au second tour des présidentielles le 21 avril 2002 contre Jacques Chirac lui provoque un déclic. De quelle manière freiner la montée des idées de l'extrème droite dans l’Hexagone ? Pour Michel Onfray, la réponse réside à analyser les situations politiques et sociales, apprendre à réfléchir par soi-même et à penser selon la philosophie. C’est dans cette optique d’éducation collective qu’il crée l’université populaire de Caen, un enseignient qu’il veut libre et gratuit, à la portée de tous.

Il y délivre le cours « Contre-histoire de la philosophie » qui est, en parallèle, retransmis à la radio, sur France Culture. Le 28 septibre 2018, il apprend que cette station de radio cesse la diffusion de ces conférences. Outré, il dénonce une atteinte à la liberté d’expression et interrompt sa participation à l’université populaire de Caen.

Un philosophe aux pensées bien marquées

Michel Onfray se rapproche de la pensée hédoniste. Il base sa pensée philosophique sur l’environnient direct de l’être humain et replace l’individu au centre de son existence. Il prétend appartenir au mouvient de la pensée libertaire, ce que réfutent les libertaires eux-mêmes. Bien que la religion tient une place importante dans l’œuvre philosophique de Michel Onfray, il affirme être athée et réfute l’existence de Dieu et de Jésus.

Ses positions fortes en politique l’amène à soutenir la gauche anti-libérale, principalient aux élections présidentielles et lors de l’élection européenne de 2009. C’est toute la vie politique qu’il épluche comme un citoyen soucieux de son pays et comme philosophe à la pensée libre. Il est particulièrient présent sur les plateaux de télévision où il expose ses idées et, à côté, publie des articles dans différents journaux et magazines. Il se place au cœur de plusieurs polémiques et prône des positions d’opinions sur certains sujets comme la légalisation de l’euthanasie.

Un auteur prolifique

Michel Onfray est l’auteur d’une centaine d’ouvrages et d’écrits portant sur la philosophie, la politique, l’esthétisme et la culture, les récits de voyage et bien d’autres sujets, tous aussi passionnants. Son priier livre "Le ventre des philosophes : critique de la raison diététique" sort en 1989. L’idée de l’écriture lui vient après un infarctus alors qu’il avait seulient vingt-huit ans. Dès lors, il commence chacun de ses livres par un paragraphe autobiographique. Son grand succès en librairie est le "Traité d’athéologie" publié en 2005 chez Grasset. Il y parle de l’athéisme dans le monde occidental fondé sur la chrétienté.

Il ne se limite pas à la diffusion papier de ses pensées. Depuis 2016, il publie des vidéos sur son site internet (michelonfray.com). Il répond aux interrogations des internautes et met en avant sa pensée philosophique sur l’actualité.

En juin 2020, Michel Onfray, en collaboration avec Stéphane Simon, lance le premier numéro de la revue Front populaire qui est un franc succès. La revue trimestrielle analyse l’actualité et offre la possibilité à ses abonnés de publier leurs idées et pensées sur le monde actuel.

Prix et vie associative

En 1993, Michel Onfray reçoit le prix Médicis essai pour son livre "La sculpture de soi".

Il intègre le Comité d’honneur de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), suite au décès de sa compagne d’un cancer du sein.

Ses derniers livres :

- Théorie de la dictature

- La vengeance du pangolin - Penser le virus

- Vies parallèles De Gaulle & Mitterand

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