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Le chant lointain dont il est question dans ce roman est celui qu'entonna après la seconde guerre mondiale la classe ouvrière nantaise. Fière et solidaire, confortée dans ses valeurs par les conquêtes sociales obtenues au terme de luttes intenses, elle connut des années légères. Dans l'euphorie de son enfance, le narrateur suit les pas de son père qui cultive l'art de l'amitié avec emphase et générosité.
Les personnages qui gravitent autour de lui apportent avec eux leur démesure, leur colère, leurs excès. C'est tout un monde disparu qui revit dans ce récit illustrant la phrase de Louis Guilloux : "Je doute qu'aucun amour vaille celui des pauvres".