En cours de chargement...
L'écrivain écossais Robert Louis Stevenson ne se doutait pas, lorsqu'il a entrepris en automne 1878 la traversée des Cévennes avec comme unique compagnon de route une ânesse portant le doux nom de Modestine, que cent ans plus tard, son voyage serait officiellement intégré au réseau des chemins de grande randonnée sous le nom de GR 70 « chemin Stevenson ». Voici le récit d'un voyage des plus exaltants, des plus jubilatoires, qui conduira le lecteur en Lozère et dans le Gard.
Stevenson raconte avec un plaisir certain ses rencontres dans les villages qu'il traverse et évoque, en toile de fond, les épisodes marquants de la guerre des Camisards.
INVITATION AU VOYAGE
En 1878, un écossais de vingt-huit ans, protestant, francophile et francophone ''randonne'' du Monastier-sur- Gazeille ( Haute-Loire ) jusqu'à Saint-Jean-du-Gard, traverse le Velay, le Gévaudan ( encore hanté par la Bête ) et le pays des Camisards, but de son voyage, en compagnie de l'ânesse Modestine.
Ce sera pour lui, que l'on regarde avec curiosité et sympathie le plus souvent, l'occasion de rencontres mémorables ( les pères de la Trappe de Notre-Dame-des-Neiges ), de communion intense avec la nature, lui qui fuit l'artificialité du mode de vie de son époque ( inoubliable nuit dans la pineraie, chapitre 2 de '' Encore le Gévaudan'' ), la découverte de paysages beaux et rudes et d'horizons fabuleux, sans oublier ce pays des Camisards cher à son coeur, et ce, toujours dans un esprit d'ouverture, de paix et de tolérance.
Le récit se termine par un adieu bouleversant à celle qui fut sa compagne des bons et mauvais jours, l'inoubliable Modestine.