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Rien ne va plus pour Lucy : alors que sa thèse sur Sappho est au point mort, elle vit une grande rupture amoureuse et touche le fond de la dépression. Pour l'aider à remonter la pente, sa sour lui propose de garder sa maison de Los Angeles le temps d'un été, à deux conditions : s'occuper de Dominic (son chien diabétique) et prendre soin d'elle.
Voici Lucy enrôlée dans un groupe de parole de femmes au bord de la crise de nerfs aussi drolatique que cruel, mais qui est loin de résoudre ses problèmes.
Tout change un soir où Lucy rencontre en bord de mer un homme merveilleux - à bien des égards.
Tour à tour hilarant, cru et émouvant, Sous le signe des Poissons fait voler en éclats les injonctions au bonheur et à la résilience. Avec une franchise qui n'aurait pas déplu au Philip Roth de Portnoy et son complexe, Melissa Broder nous offre un roman d'amour inoubliable, celui d'une femme combattant l'appel du vide.
Sous le signe des poissons
Voilà un roman magique, grave et dépoussiérant !
Lucy, trente huit ans. Sans enfants.
Émotionnellement instable, complètement paumée, incomplète, remplie d'une fièvre insatiable ; les yeux rivés sur le néant et la vacuité : deux mamelles de l’existence.
Elle est sans doute l’une des héroïnes les plus attachantes, les plus énervantes et les plus touchantes que la littérature puisse offrir. Elle est comme on pourrait dire, à l’égal de nos vies : drôle, désespérée, éreintante, vibrante. Tragique aussi. Émouvante surtout.
Souvent impudique, toujours ondulante, Lucy est un poisson insaisissable, tantôt surfant sur l’écume des vagues, tantôt sombrant dans les profondeurs abyssales. Une femme fuyant l’averse mais qui se rue dehors dès que l’orage apparaît.
Impossible de ne pas s’attacher à cette femme sans amarres, impossible de ne pas éprouver pour elle un très fort sentiment de proximité, une chaleur intenable, une envie de la gifler autant que de lui caresser les cheveux.
Lucy est génialement moderne, en proie aux affres d'une société du désir, de l’accomplissement, de la réussite, tous ces produits vendus comme on pourrait se servir dans les rayonnages du supermarché du bonheur. Mais la réalité est plus complexe.
Parce que le désespoir est drôle, parce que le désespoir est parfois pathétique, parce que la vie est une somme de petits fracas et de grandes folies, parce que vivre sans amour n’a aucun sens, parce que vivre pour l’amour n’a aucun sens, Sous le signe des poissons est un roman détonant, palpitant et d’une impudique jouissance.
Bang bang !