Science et démocratie, le couple impossible ?. Le rôle de la recherche dans les sociétés capitalistes depuis la Seconde Guerre mondiale : réflexion sur la maîtrise des savoirs
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- Nombre de pages98
- FormatePub
- ISBN2-307-14582-6
- EAN9782307145820
- Date de parution01/01/2000
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille645 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Char...
Résumé
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les pays vainqueurs ont créé un édifice institutionnel basé sur une logique simple : recherche scientifique ? innovation technologique ? augmentation de la production industrielle ? croissance économique ? création d'emplois et redistribution des richesses. Mais l'industrialisation oblige les sociétés à dépenser des quantités massives d'énergie - alors que les réserves en énergie non renouvelable sont limitées - et à utiliser d'immenses masses de matière, dont les rebuts perturbent désormais le fonctionnement de la biosphère.
Or, loin de pacifier le monde, la planétarisation de ce mode de développement induit, tout au contraire, des déséquilibres humains de plus en plus déconcertants. Face à de tels enjeux, quelle réponse apportent les sociétés contemporaines ? Celle de miser toujours plus dans l'innovation technologique. Mais cette solution crée, à la racine des sociétés industrielles, un profond paradoxe : leur option la plus fondatrice - investir dans la recherche technologique qui sous-tend la croissance des richesses et les solutions techniques aux maux que génère le système industriel - est aussi la tâche aveugle des institutions démocratiques : celles dont elles débattent sans doute le plus mal.
Le but de ce dossier est double. Il est de décrire l'investissement des pouvoirs publics dans la recherche scientifique à partir du lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il est de s'interroger sur les obstacles qui s'opposent, cinquante-cinq ans plus tard, à l'instauration d'une démocratie des choix scientifiques et technologiques, qui puisse amener à mieux tenir compte des limites physiques qu'impose la biosphère, et contribuer à infléchir l'accentuation des déséquilibres humains à l'échelle de la planète.
Or, loin de pacifier le monde, la planétarisation de ce mode de développement induit, tout au contraire, des déséquilibres humains de plus en plus déconcertants. Face à de tels enjeux, quelle réponse apportent les sociétés contemporaines ? Celle de miser toujours plus dans l'innovation technologique. Mais cette solution crée, à la racine des sociétés industrielles, un profond paradoxe : leur option la plus fondatrice - investir dans la recherche technologique qui sous-tend la croissance des richesses et les solutions techniques aux maux que génère le système industriel - est aussi la tâche aveugle des institutions démocratiques : celles dont elles débattent sans doute le plus mal.
Le but de ce dossier est double. Il est de décrire l'investissement des pouvoirs publics dans la recherche scientifique à partir du lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il est de s'interroger sur les obstacles qui s'opposent, cinquante-cinq ans plus tard, à l'instauration d'une démocratie des choix scientifiques et technologiques, qui puisse amener à mieux tenir compte des limites physiques qu'impose la biosphère, et contribuer à infléchir l'accentuation des déséquilibres humains à l'échelle de la planète.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les pays vainqueurs ont créé un édifice institutionnel basé sur une logique simple : recherche scientifique ? innovation technologique ? augmentation de la production industrielle ? croissance économique ? création d'emplois et redistribution des richesses. Mais l'industrialisation oblige les sociétés à dépenser des quantités massives d'énergie - alors que les réserves en énergie non renouvelable sont limitées - et à utiliser d'immenses masses de matière, dont les rebuts perturbent désormais le fonctionnement de la biosphère.
Or, loin de pacifier le monde, la planétarisation de ce mode de développement induit, tout au contraire, des déséquilibres humains de plus en plus déconcertants. Face à de tels enjeux, quelle réponse apportent les sociétés contemporaines ? Celle de miser toujours plus dans l'innovation technologique. Mais cette solution crée, à la racine des sociétés industrielles, un profond paradoxe : leur option la plus fondatrice - investir dans la recherche technologique qui sous-tend la croissance des richesses et les solutions techniques aux maux que génère le système industriel - est aussi la tâche aveugle des institutions démocratiques : celles dont elles débattent sans doute le plus mal.
Le but de ce dossier est double. Il est de décrire l'investissement des pouvoirs publics dans la recherche scientifique à partir du lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il est de s'interroger sur les obstacles qui s'opposent, cinquante-cinq ans plus tard, à l'instauration d'une démocratie des choix scientifiques et technologiques, qui puisse amener à mieux tenir compte des limites physiques qu'impose la biosphère, et contribuer à infléchir l'accentuation des déséquilibres humains à l'échelle de la planète.
Or, loin de pacifier le monde, la planétarisation de ce mode de développement induit, tout au contraire, des déséquilibres humains de plus en plus déconcertants. Face à de tels enjeux, quelle réponse apportent les sociétés contemporaines ? Celle de miser toujours plus dans l'innovation technologique. Mais cette solution crée, à la racine des sociétés industrielles, un profond paradoxe : leur option la plus fondatrice - investir dans la recherche technologique qui sous-tend la croissance des richesses et les solutions techniques aux maux que génère le système industriel - est aussi la tâche aveugle des institutions démocratiques : celles dont elles débattent sans doute le plus mal.
Le but de ce dossier est double. Il est de décrire l'investissement des pouvoirs publics dans la recherche scientifique à partir du lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il est de s'interroger sur les obstacles qui s'opposent, cinquante-cinq ans plus tard, à l'instauration d'une démocratie des choix scientifiques et technologiques, qui puisse amener à mieux tenir compte des limites physiques qu'impose la biosphère, et contribuer à infléchir l'accentuation des déséquilibres humains à l'échelle de la planète.