Une blessure. Comment la raconter ? Et à qui ? Doit-on la raconter, au risque de perdre ce que l'on est (ou était) pour devenir ce que l'on est devenu (ce que l'on ne veut pas devenir) – c'est-à-dire, une victime, rien de plus qu'une victime ?
Pour esquisser une réponse, Emma Glass s'invente une langue – hachée, coupée d'images, blessée d'hésitations, de silences, de trous. Assonances, consonances, choc des mots pour dire l'indicible : la violence, la douleur, la honte.
Un texte qui touche la chair, qui donne le frisson froid d'une lame de couteau, qui éveille le malaise.
Et qui fascine par la beauté de son écriture, la profondeur du vécu, la force de l'expression.
Le fruit de la douleur
Une blessure. Comment la raconter ? Et à qui ? Doit-on la raconter, au risque de perdre ce que l'on est (ou était) pour devenir ce que l'on est devenu (ce que l'on ne veut pas devenir) – c'est-à-dire, une victime, rien de plus qu'une victime ?
Pour esquisser une réponse, Emma Glass s'invente une langue – hachée, coupée d'images, blessée d'hésitations, de silences, de trous. Assonances, consonances, choc des mots pour dire l'indicible : la violence, la douleur, la honte.
Un texte qui touche la chair, qui donne le frisson froid d'une lame de couteau, qui éveille le malaise. Et qui fascine par la beauté de son écriture, la profondeur du vécu, la force de l'expression.