Coup de coeur

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  • Nombre de pages123
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.075 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-290-20247-0
  • EAN9782290202470
  • Date de parution04/09/2019
  • CollectionJ'ai lu
  • ÉditeurJ'ai lu
  • Traducteur Claro

Résumé

Il est arrivé quelque chose à la jeune Pêche, du sang coule entre ses cuisses. A la maison, où elle rentre en titubant, le cauchemar continue, avec ses parents qui ne semblent s'apercevoir de rien. Seule ou presque, elle va devoir vivre avec un corps meurtri qui change de façon inquiétante, hantée par son agresseur, l'affreux Lincoln aux relents de saucisses. Fascinant par son inventivité rythmique et sa langue charnelle et musicale, où chaque mot tente à la fois d'incarner et de réparer l'irréparable, Pêche explore les jours et les nuits d'une chair blessée.
Il est arrivé quelque chose à la jeune Pêche, du sang coule entre ses cuisses. A la maison, où elle rentre en titubant, le cauchemar continue, avec ses parents qui ne semblent s'apercevoir de rien. Seule ou presque, elle va devoir vivre avec un corps meurtri qui change de façon inquiétante, hantée par son agresseur, l'affreux Lincoln aux relents de saucisses. Fascinant par son inventivité rythmique et sa langue charnelle et musicale, où chaque mot tente à la fois d'incarner et de réparer l'irréparable, Pêche explore les jours et les nuits d'une chair blessée.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
DilamarDecitre Bellecour
4/5
Le fruit de la douleur
Une blessure. Comment la raconter ? Et à qui ? Doit-on la raconter, au risque de perdre ce que l'on est (ou était) pour devenir ce que l'on est devenu (ce que l'on ne veut pas devenir) – c'est-à-dire, une victime, rien de plus qu'une victime ? Pour esquisser une réponse, Emma Glass s'invente une langue – hachée, coupée d'images, blessée d'hésitations, de silences, de trous. Assonances, consonances, choc des mots pour dire l'indicible : la violence, la douleur, la honte. Un texte qui touche la chair, qui donne le frisson froid d'une lame de couteau, qui éveille le malaise. Et qui fascine par la beauté de son écriture, la profondeur du vécu, la force de l'expression.
Une blessure. Comment la raconter ? Et à qui ? Doit-on la raconter, au risque de perdre ce que l'on est (ou était) pour devenir ce que l'on est devenu (ce que l'on ne veut pas devenir) – c'est-à-dire, une victime, rien de plus qu'une victime ? Pour esquisser une réponse, Emma Glass s'invente une langue – hachée, coupée d'images, blessée d'hésitations, de silences, de trous. Assonances, consonances, choc des mots pour dire l'indicible : la violence, la douleur, la honte. Un texte qui touche la chair, qui donne le frisson froid d'une lame de couteau, qui éveille le malaise. Et qui fascine par la beauté de son écriture, la profondeur du vécu, la force de l'expression.
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
4/5
100% pur fruit...
Remarquable expérience littéraire qui fait voler en éclat la frontière entre l'implicite et l'explicite, entre la chair et les mots....Lecture à nulle autre pareille, ce court roman extrèmement dense remue comme une sorte de berceuse sauvage.. Lire Pèche, c'est aussi apprendre à « penser Pêche », « ressentir Pêche », « vivre Pêche », le temps d'une lecture et longtemps après, dans un espace saturé de mots qui ont une existence charnelle comme pour dire au plus près de la chose la réalité, le trop-de-réalité du viol. Ce qu'il lui arrive, ce qu'elle fait, les gens avec qui elle interfère, les événements, les faits les phénomènes y acquièrent des dimensions dont l'étrangeté n'est pas sans rappeler l'univers de Joyce : la logique n'y opère pas de manière dialectique mais vibre d'ondes palpables se fondant au loufoque dans un style unique inséparable de sa matière.Ce gros ventre qui lui pousse fantasmatiquement n'est il pas plein à craquer de tous les reves désormais forclos par le traumatisme, que Pêche n'a plus la liberté de concevoir ? L'écriture sature suture suppure sussure : jamais peut-être la vérité du sentiment de la perte de soi n'avait été aussi habilement écrite. Emma Glass signe une performance suffocante doublée de l'art de la traduction de Claro : un incontournable de cet automne littéraire, indubitablement...
Remarquable expérience littéraire qui fait voler en éclat la frontière entre l'implicite et l'explicite, entre la chair et les mots....Lecture à nulle autre pareille, ce court roman extrèmement dense remue comme une sorte de berceuse sauvage.. Lire Pèche, c'est aussi apprendre à « penser Pêche », « ressentir Pêche », « vivre Pêche », le temps d'une lecture et longtemps après, dans un espace saturé de mots qui ont une existence charnelle comme pour dire au plus près de la chose la réalité, le trop-de-réalité du viol. Ce qu'il lui arrive, ce qu'elle fait, les gens avec qui elle interfère, les événements, les faits les phénomènes y acquièrent des dimensions dont l'étrangeté n'est pas sans rappeler l'univers de Joyce : la logique n'y opère pas de manière dialectique mais vibre d'ondes palpables se fondant au loufoque dans un style unique inséparable de sa matière.Ce gros ventre qui lui pousse fantasmatiquement n'est il pas plein à craquer de tous les reves désormais forclos par le traumatisme, que Pêche n'a plus la liberté de concevoir ? L'écriture sature suture suppure sussure : jamais peut-être la vérité du sentiment de la perte de soi n'avait été aussi habilement écrite. Emma Glass signe une performance suffocante doublée de l'art de la traduction de Claro : un incontournable de cet automne littéraire, indubitablement...
Patricia BeaujardDecitre Confluence
3/5
Comment vivre après...
Récit morcelé, mots acérés, traumas et violences sont autant de mots pour panser les maux de ce premier roman. Telle une lame de rasoir, l'auteure nous blesse à chaque page pour écrire l'inavouable. L'écriture maïeutique comme besoin vital.
Récit morcelé, mots acérés, traumas et violences sont autant de mots pour panser les maux de ce premier roman. Telle une lame de rasoir, l'auteure nous blesse à chaque page pour écrire l'inavouable. L'écriture maïeutique comme besoin vital.
  • viol
Il battito fantasma
Emma Glass, Elisa Pantaleo
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Hag
Daisy Johnson, Kirsty Logan, Emma Glass, Eimear McBride, Natasha Carthew
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La carne
Emma Glass
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Pêche
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Emma Glass
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