Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Iría se dirigea muette et aveugle vers le fleuve. Enfin, elle qui s'était prise durant de longues années pour la muse de l'histoire, ne trouvait rien...
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Résumé
Iría se dirigea muette et aveugle vers le fleuve. Enfin, elle qui s'était prise durant de longues années pour la muse de l'histoire, ne trouvait rien à penser. Elle tourna le dos à l'humanité, s'arrêta près d'une fontaine afin d'apaiser sa soif. Elle marchait péniblement, d'un talon déchaussé. Elle était empêtrée dans des fils gris, des toiles d'araignées pleines de cendres et de poussière. Elle avançait, perdant son souffle, sur l'herbe brûlée par le soleil noir de la mélancolie. Une main était posée sur la blancheur de sa nuque. Son dos était courbé, l'oeil bas, comme un pigeon blessé. Elle claqua quatre fois des mains. Une eau fraîche et immaculée l'éclaboussa. Personne n'y prêta attention. Elle était désormais seule. En une fraction de seconde le silence foudroya définitivement le son de sa voix. Le vent l'avait emportée. Multiples morts sont considérées comme suspectes en raison de l'absence de témoins. Les dernières images prises par les caméras de surveillance, me montreront debout, tout près des eaux du lac Léman, de l'océan Pacifique, d'une rivière, ou du lac Nahuel Huapi, le regard plongé dans le vide ; tel un spectre postmoderne hésitant à devenir sirène, pour fasciner les marins de son chant vide de sens. À PROPOS DE L'AUTEURE Sandrine Iria Burri est née en octobre, elle enseigne la philosophie.
Objet fascinant fait d’obsessions étrangement inquiétantes à la David Lynch et dont le style est tantôt poétique, tantôt direct, se faisant drôle dans ces moments. C’est un livre qui éveille le désir de lire et d’écrire, de prendre son temps et de s’y perdre.
Odium fati rejoue les grands thèmes de la philosophie, de la littérature mais aussi de l’existence sur une nouvelle scène. Dans son style même, cet ouvrage nous fait vivre une myriade de sensations qui donnent à voir un monde toujours nouveau, comme autant de points de vue sur une tragi-comédie qui rapprochent l’écriture des lignes de vie. Un délice!
Le recours à l'auto-fiction, mêlé à la composition éclatée, brouille les pistes pour le lecteur. Sans linéarité pour l'accompagner, il est contraint d'y élaborer son propre tracé dans cette écriture incisive et déroutante. Un beau livre!
Entre auto fiction et journal fragmenté, Odium Fati ne choisit pas et ajoute des liens et des emprunts à l'Histoire. La géographie du récit, elle, est radicalement libre. Il y a un écho de Godard dans cette écriture au-delà des formats ou des conventions de genre. Odium Fati est à découvrir!
Si vous considérez que la seule vraie réalité est celle que vous avez réussi à créer, jetez-vous sur ce livre, en rêvant des exploits et conquêtes de Maradona.
Entre les marins, Ulysse, le fil du destin, les Parques, Maradona, la Patagonie, on s’y perd. Mais c’est merveilleux de pouvoir se perdre aujourd’hui !
Inquiétante étrangeté
Objet fascinant fait d’obsessions étrangement inquiétantes à la David Lynch et dont le style est tantôt poétique, tantôt direct, se faisant drôle dans ces moments. C’est un livre qui éveille le désir de lire et d’écrire, de prendre son temps et de s’y perdre.